Le temps où les prix étaient stables, ou quasi-stables, est révolu… "l'inflation s'envole en France, les prix à la consommation ont bondi de 3,6% en février", écrit le journal Les Echos.
Cette flambée des prix, on la vit tous les jours : se chauffer, passer à la pompe à essence, se loger, devient de plus en plus cher, et la guerre en Ukraine entraîne de nouvelles augmentations.
DES ÉCONOMIES AUX CONSÉQUENCES DRAMATIQUES
Face à cette situation, la réponse ne peut plus être le gel des augmentations collectives, que la direction impose aux salariés depuis 2014. Une politique salariale basée uniquement sur des augmentations individuelles, qui reviennent, au mieux tous les 3 ans, est intenable. Les salariés ne le supportent plus. |
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L’individualisation des salaires, avec toute la subjectivité et l’opacité qui vont avec, voire le copinage ou le clanisme, coûte très cher à l’entreprise, en termes de démotivation et de risques psychosociaux. Le gonflement de l’enveloppe des primes, comme la prime «covid», attribuées dans la plus grande opacité, en rajoute une couche et attise le sentiment d’injustice. |
LES SALAIRES AU REGIME SEC, ÇA A TROP DURE !
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En 2021, la CGT, seule, a refusé de signer l’accord salarial, qui entérinait une baisse des salaires réels. Jugez vous-même : face à une inflation qui culmine à 3,4 % en 2021 (IPCH), l’accord NAO, prévoyait une progression de la rémunération globale limitée à 1,75 %, la prime d’ancienneté à 0,66% et un taux mini pour les mesures individuelles à 2% |
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A ce régime, tout le monde est perdant. Même ceux qui ont bénéficié d’une augmentation de 2% ou 3 % de leur salaire de base, ont vu leur pourvoir d’achat reculer. Et que dire de ceux qui doivent attendre 3, 4 ou 5 ans pour se voir attribuer une augmentation de 2% ? Carrément vexatoire ! |
LA CGT RECLAME 10 % DE HAUSSE DES SALAIRES
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Oui, 10 % n’a rien d’exorbitant, cela correspond à l’inflation depuis 2014, date du bocage des augmentations générales. Rien que pour 2021 et 2022, on peut déjà s’attendre à une hausse des prix cumulée de 7%, et qui sera peut-être révisée à la hausse. |
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LA LUTTE CONTRE LES DISPARITES SALARIALES : LE COMBAT DE LA CGT
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Dans ce contexte d’austérité salariale, les inégalités et disparités sont insupportables. Comment justifier des différences de plusieurs centaines d’euros, en bas de la feuille de paye, entre deux salariés qui font exactement le même métier et de la même manière ? |
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C’est pourtant cette réalité qui éclate dans les comités salaires, où l’on constate des écarts considérables entre deux journalistes, deux monteurs, deux assistantes de direction ou deux cadres. |
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Les chiffres de la RH indiquent que 16 % des salariés sont victimes de disparités salariales, avec un écart moyen de 15 % par rapport à la courbe de tendance. |
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Dans ces combats pour l’équité, la CGT n’a jamais renoncé et continue à mettre à nu toute l’incohérence de la politique des salaires à France Télévisions. Voir son niveau de vie baisser, année après année, savoir qu’il n’y a aucune perspective d’évolution, finit par atteindre le moral de bon nombre de salariés. |
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Vous pouvez compter sur les élus et représentants CGT, pour porter ces revendications dans les CSE, dans les réunions de RP, les comités salaires, comme dans les négociations salariales qui vont bientôt s’ouvrir.

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Paris, le 7 mars 2022 |