Pour attaquer l’année, l’équipe Tempo va constituer 4 groupes de travail. L’idée est d’embarquer les salariés, de remplir la page blanche car rien n’est écrit, martèle-t-elle à longueur de réunions. On voudrait tant y croire ! Mais comment faire confiance à une Direction qui prend ses salariés pour des imbéciles ?
Après les avoir sonnés debout en annonçant la suppression des éditions nationales pendant l’été, elle les invite aujourd’hui à candidater pour intégrer le cœur du réacteur de Tempo, des ATELIERS ! En gage de sincérité et de transparence, elle promet un tirage au sort au cas où il y ait trop de postulants.
Quel insulte à l’intelligence des personnels !
Car au préalable, le pire c’est qu’elle l’écrit, les candidats devront avoir certaines qualités : aisance relationnelle, être force de propositions… des critères totalement subjectifs qui vont lui permettre d’opérer un tri, de faire sa petite cuisine.
La Direction recherche clairement des profils corporate, des sortes de Community managers convaincus par l’intérêt de son projet. Elle va écarter les hostiles, choisir les copains.
Et elle a déjà fait le coup. A l’époque des ateliers sur les nouvelles écritures des JT, seul un petit cénacle de salariés avait été approché. La CGT avait dénoncé la méthode. Cette fois, elle lance certes un appel à candidatures mais ce n’est que pour la forme. Les dés sont pipés.
Faire miroiter un tirage au sort dans ces conditions est malhonnête ou alors que la Direction prouve le contraire.
Il n’y a que 48 places.
La CGT invite tous ceux qui doutent du bien-fondé de Tempo à postuler avant vendredi. La CGT est prête à parier qu’ils ne seront pas retenus.
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Paris, le 11 janvier 2023 |