Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation à 43 annuités.
Avec cette réforme voulue par Macron, c’est l’ensemble des salarié·es du public et du privé qui vont devoir travailler plus longtemps ou voir chuter leur niveau de pension.
Tous ceux nés à partir de 1961 seront touchés. Même les départs anticipés pour pénibilité ou carrières longues seront reportés d’au moins deux ans.
Cette réforme violente, injuste socialement et infondée économiquement est annoncée pour résoudre un déficit qui s’élèverait à 12 milliards d’euros à horizon 2032... sur une enveloppe annuelle des retraites d’environ 350 milliards d’euros.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l'indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Ce projet gouvernemental n'a rien d'une nécessité économique, c'est le choix de l'injustice et de la régression sociale.
Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.
Augmenter les salaires, c’est davantage de cotisations sociales pour financer les retraites, c’est aussi se garantir de meilleurs droits à retraite. Pourtant, alors que l’inflation atteint des records, gouvernement et patronat refusent d’augmenter les salaires et consentent, au mieux, à des primes ponctuelles qui ne comptent pas pour le calcul de la retraite.
Troisième journée d’action, de grève et de manifestation le 7 février
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Paris, le 6 février 2023 |