Mardi 7 mars, 3,5 millions de manifestant·es dans plus de 300 villes ont exprimé leur refus de la réforme des retraites que tente d’imposer le gouvernement.
La démocratie est en danger lorsqu’un tel passage en force s’opère face à une opinion ultra majoritaire, à travers une majorité parlementaire relative, de circonstance, entre les composantes des droites macronistes et LR.
Dans le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel, l’action culturelle, de nombreux lieux, les antennes du service public de l’audiovisuel ont été en grève (cf. la liste non-exhaustive).
Ce 8 mars nous appelions à manifester pour dénoncer les inégalités qu’engendre et amplifie cette réforme envers les femmes.
Dans nos professions, la précarité, la difficulté accrue de conciliation des vies professionnelles et privées, la faiblesse de la plupart des salaires, les inégalités d’accès aux professions, la raréfaction des rôles après 50 ans, le contexte de violences sexistes et sexuelles, sont déjà des freins identifiés qui augmentent les risques pour les femmes artistes, techniciennes, administratives, enseignantes, animatrices, sur leur carrière et in fine sur leur retraite.
Dans toutes nos professions, sur tous nos lieux de travail, nous appelons à amplifier l’action et à reconduire la grève, en particulier les 11 et 15 mars prochains à l’appel de l’intersyndicale.
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Paris, le 8 mars 2023 |