Mardi 7 mars, une équipe de France 3 Bretagne a couvert la manifestation contre le projet des retraites. Ce binôme, accompagné d’un agent de sécurité, a été pris à partie alors qu’il filmait une manifestante taguant un mur. Cette dernière a demandé au JRI d’arrêter de la filmer. Un petit groupe a entouré l’équipe, lui ordonnant d’effacer les rushs. L’équipe a tenté de discuter avec eux sans y parvenir, les échanges étant très tendus.
Deux autres personnes ont finalement rejoint le groupe, ont ouvert un parapluie et fait éclater une bille d’encre de Chine sur l’objectif de la caméra, empêchant de facto le tournage de se poursuivre.
La CFDT, la CGT & Sud apportent tout leur soutien aux collègues malmenés. Ils rappellent à la direction la nécessité de former les équipes de terrain afin qu’elles sachent comment réagir et se protéger dans ces situations de tension.
Ils s’interrogent sur le fait que les journalistes soient de plus en plus pris à partie lors de manifestations, que ce soit par des manifestants ou par les forces de l’ordre. Ils déplorent cet état de fait.
Quelles suites la direction de France 3 Bretagne compte-t-elle donner à cet incident ? Comment entend-elle soutenir l’équipe qui a eu à vivre cette situation difficile ?
Question subsidiaire : compte tenu de la vétusté du parc des caméras, quelles dispositions sont prises pour doter la station d’équipements de secours, afin de faire face à ce type d’aléas inhérents à la couverture de l’actualité ?
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Paris, le 10 mars 2023 |