commission deontologie du 19 juin 2023

Enseignement pour les diplômes non conventionnés

La direction a enfin décidé d'appliquer l'accord d'entreprise. Aucune demande de collaboration extérieure ne sera acceptée concernant l'enseignement dans le cadre d'un diplôme non reconnu par la profession. Elle distingue cependant école et diplôme. Elle laisse les collaborations se terminer pour l'année en cours, et maintien des exceptions concernant l'enseignement du journalisme dans les langues ultramarines et en Corse.

Des journalistes, des directeurs et doyens de faculté sont mécontents. Mais désormais, on applique les termes de l’accord d’entreprise. Les organisations syndicales représentatives (OSR) ont proposé une négociation à la direction pour en discuter. La direction n’a toujours pas donné suite. Les OSR sont unanimes, pas question de modifier notre accord d’entreprise sans une négociation et la signature d’un éventuel avenant.

Réutilisation d'images 

Plusieurs cas de figure se posent. D'abord la rediffusion de sujets par les JT nationaux et France Info, parfois plus d'un an après leur première diffusion et sans en informer les journalistes concernés. Le SNJ-CGT a dénoncé notamment la rediffusion sur France Info le 29 mai dernier d'un sujet tourné par France 3 Limoges en février 2022, soit 15 mois plus tard. Cela a mis en difficulté son autrice vis à vis de ses interlocuteurs locaux, car évidemment, les chiffres avancés n'étaient plus les bons. D'autres cas similaires ont été évoqués par d'autres OS. Il semble que le 13h de France 2 soit coutumier du fait, avec la rediffusion d'un sujet sur les Monts d'Arrée en Bretagne sans prendre en compte qu'entre temps, le site a été ravagé par un incendie.

Par ailleurs, le SNJ-CGT a dénoncé la réutilisation d'images d'archives avec des erreurs ou sans en préciser la date. C'est le cas notamment d'un sujet sur le bombardement du barrage de Kakhovka en Ukraine, diffusé par le 13h de France 2 le 6 juin dernier. On y voit des images du pont surplombant le barrage qui datent de novembre 2022, donc bien avant sa destruction, mais présentées pour illustrer la situation actuelle. Encore au 13h de France 2, on a pu voir dans un sujet du 9 mai dernier sur les nuisances sonores près d'un aéroport de Paris des images tournées par France 3 IDF 13 mois auparavant, mais commentées comme si c'était hier.

Pour le SNJ-CGT, il y a clairement un problème de crédibilité concernant le 13h de France 2. La direction reconnaît qu'effectivement, les erreurs liées à la réutilisation d'images anciennes sont de plus en plus nombreuses. On se souvient pourtant que l'année dernière, Michel Dumoret alors directeur de la rédaction nationale, prétendait que ce genre d'erreur était exceptionnel. Pascal Doucet Bon, président de la Commission, reporte la responsabilité sur les journalistes, qui feraient preuve selon lui de « paresse », et non sur l'outil lui-même ou l'organisation des rédactions. Il se réfère au Guide des bonnes pratiques des éditions, qui serait clair sur la question des réutilisations d'images d'archives. Le SNJ-CGT conteste cette interprétation et met en cause les pratiques des éditions nationales et surtout le 13h, car les journalistes travaillent alternativement pour toutes les éditions. Il n'y a donc pas de raison qu'ils se trompent plus souvent dans une édition que dans une autre, à part pour des raisons intrinsèques à l'édition elle-même.

Le SNJ-CGT considère également que ces exemples illustrent le problème des rushes disponibles en libre-service. C'est une question structurelle, liée à l'utilisation de reportages et d'images comme si c’était de la matière première. On peut puiser dans les serveurs comme dans une mine, sans considération pour les auteurs et autrices. Les risques d'erreur risquent d'être démultipliés avec Tempo et l'utilisation d'images dans les deux sens : Paris-Régions et Régions-Paris. Les dirigeants de France Info canal 27 rappellent qu'ils ne reprennent plus des bouts de sujet et ne rediffusent que des sujets intégraux. Mais ce n'est pas suffisant. Il faut contacter systématiquement les journalistes ou l'encadrement concerné, et surtout mettre la date !

La direction précise qu’elle enverra une note de service auprès des services de la rédaction nationale. Et de rappeler qu’au minimum, il faut l’autorisation de l’auteur.

Contrefaçon et reprise de nos contenus dans les réseaux sociaux

La direction a évoqué les cas d'une marque de lessive, qui utilise son passage dans un plateau de France Info canal 27 pour faire sa pub sur les réseaux sociaux, et du Crédit Mutuel, qui fait pareil après un reportage du 13 h de France 2 sur ses prêts à taux zéro pour l'achat de vélos électriques. Pascal Doucet Bon a fait savoir que les deux entreprises ont été contactées, et que dans les deux cas, elles ont retiré les images de FTV. Si elles ne répondent pas, elles reçoivent une mise en demeure, et si cela ne marche pas, FTV peut les attaquer en justice, mais ce n'est jamais arrivé. La direction souligne qu'elle a un problème de détection dans ce genre de cas. Tant que la contrefaçon n'est pas repérée, c'est autant d'argent gagné pour les entreprises. FTV envisage la mise en place d'un système de marquage des images, mais cela prendra du temps. Concernant les associations, c'est différent. La reprise de contenus FTV peut être acceptée, mais cela doit être validé au cas par cas. C'est ce qui s'est fait avec le musée de la Shoah, uniquement pour usage interne.

Le SNJ-CGT souligne cependant que le problème des pubs sur les réseaux sociaux se pose en raison de la multiplication des sujets dit de « conso », notamment sur les éditions de France 2. Cela arriverait moins souvent si l'on mettait plus en avant des actions citoyennes ou des mobilisations sociales que des produits de consommation...

Journalisme et publicité

Le cas d'une présentatrice de FTV qui apparaissait à Rolland Garros sur Instagram avec une marque de vêtements bien visible a été dénoncé par une OSR. Pour Alexandre Kara, il s'agit bien d'une pub indirecte et la journaliste en question a été rappelée à l'ordre. Elle a retiré immédiatement les photos problématiques. Il s'agit de la deuxième fois pour cette journaliste. La prochaine fois, elle sera sanctionnée, indique la direction...

Intelligence artificielle générative 

De plus en plus de journalistes utilisent Chat GPT pour rédiger des commentaires ou des articles. La direction considère que l'on ne peut pas l'interdire, mais qu'il va falloir en préciser l'utilisation. Pascal Doucet Bon ne pense pas à une charte. On est soulagé ! Il est clair en tout cas que Chat GPT ne peut pas être utilisé comme source, comme Wikipedia d'ailleurs. La direction envisage néanmoins de mettre en place une formation, notamment sur la rédaction de prompts, c'est-à-dire de consignes données à Chat GPT pour rédiger un texte. Pour le SNJ-CGT, cela pose question. Pourquoi faire une formation si ce n'est pour inciter les journalistes à utiliser Chat GTP, et valider le fait qu'ils pourront rédiger des commentaires ou des articles en moins de temps avec l'aide de l'IA. C’est un point à surveiller, car l'expérience montre que l'utilisation de nouvelles technologies dans les contraintes d'une entreprise conduit à de nombreuses dérives. Chat GPT pourrait être à l'origine d'un appauvrissement accru du métier de journaliste, qui n’en a pas besoin.

Questions transversales diverses

Pascal Doucet Bon a annoncé que le « Guide des bonnes pratiques des réseaux sociaux » sera publié prochainement. Dans sa grande mansuétude, il ajoute que certaines remarques des OSR ont été prises en compte, notamment celles concernant la notoriété des journalistes, qui, selon lui, reposait essentiellement sur leur appartenance à FTV. Le reste sera donc maintenu. L'affaire n'est donc pas terminée, car l'ensemble de OSR s'est prononcée contre ce Guide, qui porte atteinte à la liberté d'expression des journalistes en dehors de l'entreprise.

France Info canal 27

Les OSR ont critiqué la diffusion in extenso du discours de Marine Le Pen le 1er mai. Le SNJ-CGT a rappelé que ce jour-là, d'autres discours auraient pu être diffusés. Le 1er mai reste avant tout dans la mémoire collective la journée internationale des travailleurs, et non la fête de Jeanne d'Arc ! Mais la direction s'abrite derrière les règles de l'Arcom. Elle est tenue de respecter le temps de parole sur une période longue et non sur un jour. En l'occurrence, cela s'avère difficile avec le RN qui refuse souvent des invitations. « Il y a un problème de rééquilibrage avec eux », reconnaît Alexandre Kara, comme avec Renaissance d'ailleurs. Il peut s'agir d'une stratégie pour ces parties. Mais alors, pourquoi se plier au jeu du RN ? Il aurait été possible de rééquilibrer le temps de parole un autre jour que le 1er mai. Au contraire, Erik Berg, le directeur de France Info considère qu'il y avait « un intérêt éditorial » à diffuser Marine Le Pen ce jour-là. Ce qui en dit long sur les choix éditoriaux de cette chaîne, même s'il précise que « ce genre de retransmission est toujours accompagné d'un décryptage par des journalistes et des experts ».

Par ailleurs, le SNJ-CGT a dénoncé l'utilisation systématique du terme « extrême gauche » pour qualifier LFI et la NUPES. Ce que conteste la direction, précisant qu'aucune consigne n'a été donnée dans ce sens. Il faudra fournir dorénavant des exemples précis.

Information régionale 

La question des signatures des articles sur le web semble en cours de règlement. Pour l'instant, il faut cliquer sur le nom de l'auteur pour connaître sa biographie. Mais apparaissent alors des informations qui sont parfois sans intérêt. Et l'on ne sait pas toujours si l'auteur est journaliste ou non (exemple avec un documentaire de France 3 Nantes). A partir de l'automne, il n'y aura plus besoin de cliquer, et la fonction sera indiquée systématiquement sous le titre. Ce qui était une demande unanime des OSR et du président de la Commission.

Le problème des images tournées par un(e) journaliste seul(e) avec un kit smartphone pour le web se pose lorsque ces images se retrouvent sur le linéaire. Pour le SNJ-CGT, c'est contraire à nos règles. Le problème, c'est que deux accords différents régissent les pratiques de tournage sur le web et sur le linéaire. La règle doit rester celle de l'étanchéité entre les deux, sauf cas exceptionnel, quand par exemple un(e) journaliste du web se trouve face à un scoop, ce qui s'est passé notamment lors de l'effondrement d'un immeuble à Marseille.

Pour l'Outremer, la situation est différente, car il y a la pratique du « cross media » (télé, radio, web), et les images peuvent se retrouver indifféremment sur le web ou sur le linéaire.

Protection des sources

Le SNJ-CGT a posé une question relative à la protection des sources. A Limoges, une équipe avait tourné une opération « coup de poing » de grévistes qui consistait à couper l'électricité de grandes entreprises pendant le mouvement contre la réforme des retraites. Il avait été convenu que l'anonymat des intervenants serait préservé et que les rushes seraient effacés. Or, une fois le sujet monté, l'équipe découvre qu'un rédacteur en chef adjoint (RCA) a décidé de conserver les rushs, sous prétexte que la direction juridique le lui a demandé dans la perspective d'une réquisition judiciaire. Après vérification, il s'avère que la direction juridique n'a jamais été saisie de ce cas, et qu'elle n'a donné aucune consigne. Il s'agissait donc d'un excès de zèle du RCA. Pascal Doucet Bon précise qu'en cas de réquisition, la direction invoque toujours le secret des sources pour ne jamais fournir les rushs.

A la baguette !

Le SNJ-CGT a mis en lumière également le cas d'un présentateur de France 3 IDF qui a fait partie d'un jury du concours de la meilleure baguette de pain de Paris et qui le lendemain est apparu en plateau avec la baguette lauréate à la main. La direction reconnaît que ce journaliste utilisait son profil de “spécialiste culinaire” pour vanter tel ou tel restaurant sur les réseaux sociaux. Le salarié a été reçu par la direction. Il a été décidé qu’il ne réaliserait plus de sujets en lien avec la gastronomie. La direction considère qu'il y a eu une mauvaise gestion de cette affaire par l'encadrement rédactionnel. Le SNJ-CGT considère qu'il y a eu complicité. La direction répond que le journaliste n’a jamais demandé l’autorisation à sa hiérarchie pour faire partie de ce jury. Le président de la commission de déontologie précise qu’une autorisation doit être systématiquement demandée pour une collaboration extérieure. Qu’elle soit rémunérée ou pas.

Autres sujets traités par cette commission 

  • Conflit d’intérêt à Dijon
    Le cas de la directrice régionale de France 3 Bourgogne, qui est mariée avec le directeur de la communication de la mairie de Dijon. La direction se rapporte à la note sur les conflits d'intérêt. Elle préconise que la directrice en question se déporte lorsqu'elle a à traiter des sujets qui concernent la ville ou la métropole. Cela est possible pour un journaliste qui fait des reportages, mais cela semble difficile à mettre en place pour une fonction aussi générale que directrice.
  • Signature sur le web
    La signature des journalistes qui ont participé à un reportage dans les articles du web. Ils doivent être cités dans le corps de l'article, mais pas comme auteurs, sous le titre, car cela les rendrait co-responsables de l'article web.

Journaux nationaux 

Le SNJ-CGT a dénoncé l'absence totale du débat sur la loi LIOT dans le JT de 20h du 8 juin dernier. Il s'agissait pourtant d'une information essentielle, qui intéressait les millions de Français qui se sont mobilisés contre la réforme des retraites. Une fois de plus, Pascal Doucet Bon a évacué la question en la ramenant à l'éditorial. Il s'agissait pourtant d'une question déontologique. La charte de Munich précise bien, dans les devoirs du journaliste, « qu'il ne doit pas supprimer des informations essentielles ». La direction a alors rejeté le point en arguant que la notion d'information essentielle est subjective. Il aurait alors fallu débattre du caractère essentiel du débat sur la loi LIOT, plutôt que de défendre par tous les moyens une édition qui ne fait pas son travail d’information de service public.

Un plateau incarné qui fait débat

Le SNJ-CGT a considéré comme indécent le plateau en situation fait par un reporter dans le 12/13 du 7 février au moment du tremblement de terre en Turquie. Elle parle devant la caméra pendant que derrière elle, on voit passer un sauveteur avec le corps d’un enfant dans les bras. Le plateau n’était pas en direct, mais enregistré. La direction affirme que la journaliste n’a pas attendu que le sauveteur passe derrière elle pour faire son plateau. On ose l’espérer. Toujours est-il que la mode de « l’incarné », instaurée par la même journaliste lorsqu’elle était rédactrice en chef du 20h, a souvent conduit à des dérives choquantes, comme lorsque le reporter se pavane devant la caméra, avec en arrière-plan, la misère du monde. La direction ne voit pas où est le problème, et c’est bien dommage. Alexandre Kara se contente de dire « qu’on est les derniers à envoyer des journalistes sur les terrains de guerre et autres », ce qui est faux, et que le plateau est le meilleur moyen de le montrer. Il regrette seulement que l’on n’ait pas averti les téléspectateurs du caractère choquant des images.

D’autres points ont été débattus avec les OS

  • Micro-trottoir
    L’usage toujours intensif des micros-trottoirs. Pascal Doucet Bon part avec son casque de mineur explorer les serveurs pour voir s’il y a une différence entre la période qui précède la charte d’utilisation et celle qui lui succède.
  • Mort de Berlusconi
    L’utilisation du qualificatif « d’éternel séducteur » à propos de Berlusconi dans toutes les éditions nationales sauf le 20h, et du terme de « drame passionnel » dans une édition nationale de France 3 à propos du crime dont ont été victime une femme et son amant. Alexandre Kara considère que ces termes sont inappropriés, que c’est une question d’acculturation et qu’il va falloir beaucoup de pédagogie pour faire changer les mentalités.
  • Les JT comme relais de la communication du gouvernement
    On monte en épingle une déclaration gouvernementale qui va faire plaisir aux Français, même si ce n’est qu’un effet d’annonce. Même pas un projet de loi. Les exemples sont nombreux. Le SNJ a cité le cas de l’attribution d’une demi-part fiscale supplémentaire attribuée dès le premier enfant, toujours hypothétique, présentée comme un « plan Marshall » par Gabriel Attal, et relayée comme telle dans le 20h du 4 mai. On pourrait citer également, comme exemples récents, la ristourne sur les péages, proposée par les sociétés d’autoroute à la demande du gouvernement. Elle ne bénéficiera à presque personne, mais elle a été traitée en long et en large dans les JT.  Ou encore, l’annonce par Bruno Le Maire le 9 juin d’une hypothétique baisse des prix des produits alimentaires cet été, et reprise dans les JT nationaux avec micros-trottoirs à l’appui. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
  • Paris-Dakar
    L’omission du Dakar dans un sujet 20h du 11 juin sur le soft power de l’Arabie Saoudite. Alexandre Kara assure qu’aucune consigne n’a été donnée pour préserver le Dakar, auquel participe FTV. Bizarre quand même !

Service des Sports

Il a été question de la présentation d’un livre faite en plateau pendant un direct de Roland Garros en présence de l’auteur, lui-même présentateur de cette émission. Les règles de l’Arcom stipulent que les journalistes ne peuvent faire de publicité sur leur antenne pour un livre dont ils sont l’auteur. La direction des Sports a expliqué que la présentation n’était pas laudative, qu’elle était mesurée, c’est autorisé, mais elle n’aurait pas dû avoir lieu dans l’émission du salarié.

Pascal Doucet Bon considère cependant que les conditions imposées par l’Arcom sont trop restrictives. Elles dissuadent notamment les maisons d’édition de publier des livres de journalistes de FTV, car elles savent qu’on ne pourra pas en parler à l’antenne.

 pdf Paris, le 6 juillet 2023 

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