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          • Dénonciation des accords collectifs : La justice tranchera
          • Hub « Ici Région » : Une mutualisation qui pose question !
          • Diagnostic femmes/hommes : Toujours un combat, pas encore une réalité !
          • Bilan Handicap : Il est temps de changer de regard sur le handicap
          • Réalisé Cannes 2025 : Temps de travail… Entre promesses et réalité
          • Réalisé Critérium 2025 : Des dépassements à la marge.
          • Vie du CSE : La survie du CI-ORTF en question !

  

Dénonciation des accords collectifs : La justice tranchera

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La direction a entamé une procédure de dénonciation de l’accord collectif, une décision qui va avoir des impacts majeurs sur notre couverture sociale.

L’ensemble des organisations syndicales et des élu·es du CSE Siège estiment que cette dénonciation n’a pas été faite dans les règles, que la direction aurait dû consulter l’ensemble des CSE du groupe ainsi que le CSE central préalablement à l’annonce de sa décision.

Les élu·es décident donc de s’associer à l’action des syndicats pour demander en justice l’annulation de la dénonciation de l’accord collectif.

La saisine du juge sera faite avant l’expiration du délai de préavis qui court jusqu’au 11 octobre.

L’objectif est d’obtenir que les tous les CSE du groupe soient consultés.

Lire ici la délibération📎.

 

Hub-Info « Ici Région » : Une mutation qui pose question !

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Baptisé Hub-info “ICI-Régions”, il s’agit là d’une énième réorganisation qui vise à « créer un point de convergence éditorial entre les différentes entités de l’information régionale et nationale, pour mieux faire circuler les contenus, mutualiser les expertises, et renforcer la visibilité des productions issues des territoires » précise la direction. 

Un joli paquet cadeau pour faire accepter une réorganisation imposée sans réelle prise en compte des impacts humains.

Le Hub info “ICI-Régions” va être créé à Lyon, avec une antenne rattachée au bureau de l’encadrement des correspondant·es des Régions, au Siège.

La direction du Hub (directeur·trice, directeur·trice adjoint·e, assistant·e) sera basée à Lyon.

Les journalistes du Hub lyonnais assureront, à la place de la rédaction nationale, la production des sujets nationaux et internationaux mis à disposition des JT des régions.

Ils pourraient compléter cette offre en proposant des sujets produit par franceinfo.

En attendant la mise en place du HUB, FTR continuera à produire et à diffuser ses journaux « Toutes Régions » sur l’antenne SAT ainsi que certaines opérations spéciales comme les soirées électorales.

Elle pourra également proposer des formats récurrents (chroniques, modules interactifs).

Mais la fin des JT « Toutes Régions » est programmée à l’issue de cette période de transition.

L’activité du plateau et de la régie sera maintenue.

Des évolutions sont prévues dans les fonctions existantes : la vacation de visionnage deviendra une vacation “d’aiguilleur·euse de contenus”, et une nouvelle tâche “Posté hot news” sera créée pour améliorer la réactivité face à l’actualité.

Le bureau des Régions sera renforcé pour mieux coordonner la couverture des événements d’intérêt national en région : une partie des coordinateurs·trices (ex IV3) y est transférée.

Leur mission :  faire remonter les sujets régions vers les éditions du 13h, du 20h et de franceinfo.

Le bureau reprendra également d’autres missions auparavant assurées par IV3, telles que la régulation des échanges entre les Régions et le Siège, et la planification et le suivi de l’actualité.

En cas d’actualité majeure, des points de coordination inter-équipes pourront être organisés sous la supervision d’un·e directeur·rice adjoint·e.

Les élu·es dénoncent une méthode de conduite du changement rigide et peu humaine qui n’associe pas les salarié·es. Ils pointent également un management jugé brutal de la part du directeur, porteur du projet, déjà remarqué lors de précédentes missions à IV3 et FTR.

Les questions des élu·es portent sur :

La concentration des décisions éditoriales au sein du hub qui risque d’uniformiser les contenus et d’appauvrir la richesse des approches locales. Où est l’autonomie éditoriale ?

La charge de travail et les missions attribuées à chacun.

Le devenir des coordinateurs·trices non affecté·es au bureau des régions, tout comme l’avenir des rédacteurs·trices en chef, responsables, chef·fes d’édition et assistant·es des éditions nationales.

Le « pôle Images » (les échanges internationaux) que la direction dit vouloir renforcer sans plus de précisions.

L’activité des rédacteur·trices, JRI et monteurs de la rédaction nationale travaillant sur ICI ?

Certaines nouvelles missions, telles que « posté hot news » ou « aiguilleur·se de contenus ».

Les impacts sur les éditions régionales, qui sont pourtant au cœur du dispositif.

Pour les élu·es, l’Impact sur l’emploi est sous-estimé, le projet mentionnant explicitement le non-remplacement des départs et la mobilité interne, sans garanties suffisantes contre les mobilités forcées.

Enfin, les outils techniques censés faciliter la circulation des contenus ne sont pas détaillés.

En définitive, les élu·es s’interrogent sur le véritable objectif du projet : après la suppression d’IV3 et d’ICI national, quel avenir pour FTR ?

Ils craignent que cette réorganisation ne soit qu’un écran de fumée, masquant une réduction drastique des effectifs et des missions.

Afin de bénéficier d’un regard extérieur dans l’analyse de ce projet, les élu·es décident de recourir à un expert.

Ils demandent également la réunion d’un CSE extraordinaire afin de pouvoir poursuivre des débats qui selon eux, ont été bien trop courts au égard à l’importance des évolutions envisagées.

Lire ici la résolution 📎.

 

Diagnostic femmes/hommes : Toujours un combat pas encore une réalité !

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La parité au Siège reste stable avec 50,4 % de femmes, un chiffre constant depuis deux ans et salué par la commission. Toutefois, des déséquilibres persistent dans certaines familles professionnelles très genrées, notamment en « Gestion d’Entreprise », « Communication-Marketing-Études », « Immobilier et Moyens Généraux » et « Production, Fabrication, Technologies ».

La direction affirme concentrer ses efforts sur les métiers techniques et numériques, où la mixité est une priorité.

Chez les journalistes, 47,6 % des recrutements en 2024 concernent des femmes.

Cependant, la sous-représentation féminine dans les postes d’encadrement, notamment chez les rédacteur·trices en chef, freine la progression vers la parité.

Les écarts de rémunération restent préoccupants : le salaire brut médian des femmes est inférieur de 5,9 % à celui des hommes, un écart proche de celui de 2018, malgré une légère amélioration.

Dans le secteur, 20 % de femmes et 18 % d’hommes ont pu en bénéficier d’une mesure.

Du côté des PTA, les écarts salariaux sont quasi nuls : seulement -0,2 % pour les femmes, qui ont en moyenne 1,3 an d’ancienneté en plus.

La progression vers l’égalité salariale est notable (+2,5 % en 7 ans).

Les mesures salariales ont concerné 25 % des femmes et 23 % des hommes.

La commission souligne des inégalités persistantes dans les Groupes 4, 8 et 9, mais salue les progrès réalisés dans les Groupes 3 et 6. Elle regrette toutefois le manque de données détaillées par emploi, qui empêche une analyse fine des évolutions de carrière.

Le temps partiel reste très majoritairement féminin (80,9 %), les femmes assument majoritairement un rôle d’aidant ce qui n’est pas en conséquence sur leurs revenus.

Le télétravail est également plus répandu chez les femmes mais moins chez les journalistes.

La commission demande une meilleure visibilité des données sur ce sujet.

En matière de formation, 62,6 % des femmes ont suivi une formation liée au développement des compétences, signe d’un engagement fort dans leur évolution professionnelle.

La parité dans les formations « FOR » reste un objectif.

La direction poursuit ses actions en faveur de la mixité : portraits, vidéos, interventions dans les écoles, partenariats (JobIRL, Elles Bougent), et un webinaire prévu le 23 septembre pour mobiliser les salarié·es comme ambassadeur·rices métiers.

La commission recommande une présence de l’entreprise aux Olympiades Européennes de Mathématiques pour Filles (EGMO) en 2026 à Bordeaux.

Enfin, pour les élu·es, la mise en œuvre de la directive européenne sur la transparence des rémunérations prévue pour juin 2026, est un enjeu majeur.

Elle imposera de nouvelles obligations en matière de communication des données salariales.

https://www.economie.gouv.fr/daj/lettre-de-la-daj-une-directive-europeenne-vient-renforcer-lapplication-du-principe-de-legalite

Lire ici le compte-rendu de la commission 📎

 

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Bilan Handicap : Il est temps de changer de regard sur le handicap

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Au cours de la présentation de ce bilan handicap, la démonstration a été faite aux élu·es de la nécessité de compenser celui-ci : le président de la commission Frank OLS leur a présenté un texte tel que le lirait une personne dyslexique… une manière très efficace de comprendre les difficultés rencontrées par les personnes concernées.

Le bilan présenté a également dénoncé certains effets pervers de l’obligation légale d’avoir 6 % de personnes handicapés au sein de son entreprise.

Pour mesurer la progression de l’inclusion, les membres de la commission souhaitent que soient plutôt retenu le taux de recrutement de personnes en situation de handicap.

Si celui-ci progresse, l’inclusion progresse.

La commission reconnait l’implication de la direction dans la prise en compte du handicap mais elle regrette que celui-ci ne soit traité dans l’entreprise que sous l’aspect de l’adaptation du poste de travail. Elle souhaite que le sujet soit abordé, plus largement, dans tous les sujets du quotidien.

La commission aimerait une communication inclusive.

Sur le point de l’adaptation au poste de travail, les membres de la commission se sont montrés déçus par le site Campus, pourtant voulu comme inclusif, mais qui présente de nombreuses lacunes structurelles (matériel perdu, manque de rangements, procédures d’évacuation floues).

Les élu·es et le cabinet d’experts Technologia, avaient pourtant alerté la direction dès 2023.

Par ailleurs, la commission constate que le suivi des situations RQTH et santé s’est affaibli, rendant les démarches de reconnaissance et de prise en compte de leur situation plus complexes pour les salarié·es concerné·es.

Parmi les démarches entreprises par France Télévisions : l’achat de kits UTS. Les élu·es demandent des précisions sur ces outils, acquis pour assurer le maintien dans l’emploi.

Autre point soulevé par les élu·es, la situation des aidants.

Ils sont difficiles à identifier et les mesures actuellement mises en œuvre par l’entreprise excluent une partie d’entre elle·eux. Le nouvel accord génération actuellement en négociation devrait permettre à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de ce statut.

Les élu·es soulignent la richesse des compétences développées par les aidants et souhaitent que celle-ci soit prise en considération lors de l’étude de leur situation ou de leurs demandes de reconversion.

Le guide ministériel du proche aidant est disponible sur le site du ministère de l’économie.

C’est un outil précieux pour les salarié·es qui se trouvent dans cette situation.

La direction rappelle que le mois de novembre est le mois du handicap à France Télévisions.

De nombreuses animations et opérations vont être menées pour sensibiliser et informer.

C’est une initiative que les élu·es saluent : l’inclusion passe par l’information, le dialogue et la compréhension, la direction doit montrer l’exemple.

Lire ici la résolution votée à l’unanimité 📎

 

Réalisé Cannes 2025 : Temps de travail dérogatoire… Entre promesses et réalité…

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Pour assurer la couverture du festival de Cannes 2025 au travers de ses différentes éditions, la Direction de l’Information a demandé une dérogation sur la durée hebdomadaire du temps de travail qui a été soumise aux élu·es le 26 mars 2025 puis à l’Inspection du travail qui a donné son accord le 7 avril 2025.

Si les résultats en termes de couverture sont incontestables : 33 sujets, 9 duplex, 3 JT en direct, 2 chroniques Culture tous les jours en matinale, une heure à une heure et demie de direct tous les soirs lors de la montée des marches et les audiences au rendez-vous notamment sur la plateforme et les réseaux sociaux.

Le constat est implacable, les dépassements horaires sont légion pour les journalistes comme pour les techniciens.

La faute aux impondérables dit la direction.

Des impondérables certes, mais dont la direction connaît l’existence et pour lesquels elle n’a pas prévu de moyens supplémentaires répondent les élu·es !

Mais nombreux sont les salarié·es à vouloir travailler sur cette opération…

« La passion ne justifie pas tout ! » répondent les élu·es : leur responsabilité est de veiller à la santé et à la sécurité des salarié·es.

Ils exhortent la direction à inclure dans ses plannings prévisionnels, les impondérables, quitte à devoir renforcer les moyens.

C’est leur condition pour une suite favorable aux futures demandes de dérogation horaire.

 

Réalisé Critérium 2025 : des dépassements à la marge

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Le 77ème Critérium du Dauphiné 2025 s’est déroulé du dimanche 8 juin au dimanche 15 juin.

La couverture de cette course a fait l’objet d’une demande de dérogation de temps de travail hebdomadaire maximum à 60h et la direction est venue présenter le réalisé qui a été marqué par quelques imprévus qui ont contraint la direction à réorganiser, en temps réel, les plannings (arrivée tardive des coureurs sur le plateau de TLS, pose de câblage de grande longueur, démontage complexe, matériel supplémentaire installé, besoin de renfort en personnel technique…).

Au global, des dépassements d’horaires, certes dans une moindre mesure, mais que les élu·es ont tout de même pointé du doigt en rappelant les règles à la direction.

 

Vie du CSE : la survie du CI-ORTF en question !

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Plusieurs désignations étaient opérées au cours de ce point :

Jean-Jacques BUTY a été élu Président de la commission des ASC en remplacement de Monsieur François BADAIRE.

Christophe BENS a été élu représentant au CASCI-ORTF en remplacement d’Olivier Le CLANCHE.

Un groupement d’élu·es issus de chaque organisation syndicale a été mis en place pour rédiger la charte tourisme équitable.

Ont été désigné·es :

Benoit Salvi (FO)

Antonio Ferreira (CFDT)

Hélène Graftieaux (CGC)

Alexis du Retail (CGT)

Florence Caron (UNSA)

Serge Cimino (SNJ)

 

Point CI-ORTF

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Les élu·es se sont montré·es très inquiet·tes, à la suite à la décision de Radio France de ne plus financer le CI-ORTF.

Les avocats du CSE de Radio France et ceux du CIORTF traitent actuellement ce dossier.

Une telle décision aurait des conséquences dramatiques sur le financement du CI-ORTF et donc sur sa survie.

Les élu·es du CSE siège souhaitent que ce sujet soit abordé avec les élu·es du CI ORTF à l’occasion du CSE du mois d’octobre.

 

À venir

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Prochain CSE Siège

Le 29 septembre 2025 (CSE Extraordinaire)

Le 1er et 2 octobre 2025

Paris, le 23 septembre 2025

 

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