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Préavis de grève La Fabrique - 21, 22 et 23 janvier 2025

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La direction de la fabrique engage une nouvelle phase de restructuration des activités à travers des projets technologiques sans associer les personnels.

En décembre 2024, elle annonce une restructuration de la flotte vidéo mobile visant à supprimer les cars de Marseille et Rennes et à reclasser les salariés de ces cars sur les 4 autres cars de Lyon, Lille, Strasbourg et Toulouse, explosant ainsi les collectifs de travail.

En 2024, elle annonce un projet de renouvellement des régies du siège en engageant procédure d'information et consultation du CSE du siège sur une phase 1 qui ne donne aucune information sur les conséquences du projet sur l'emploi et les méthodes de travail envisagées mais rendànt le projet inéluctable. Le juge a été saisi en référé.

Cette situation est inacceptable et méprisante pour les salariés qui s'investissent avec passion depuis des années sur leur métier au sein du service public.

Par ailleurs, les arguments avancés par la direction nous semblent particulièrement de mauvaise foi. Les personnels ne sont pas contre des évolutions, ils l'ont prouvé à de nombreuses reprises par le passé mais dans la mesure où les solutions sont construites avec eux et non contre eux.

Ainsi, les syndicats signataires de ce préavis de grève revendiquent :

1 -le retrait du projet d'évolution des moyens mobiles de la fabrique et le maintien en conditions opérationnelles des deux cars benjamin et des collectifs de travail.

2-la définition d'un nouveau projet d'investissement négocié associant les personnels afin d'anticiper le renouvellement des deux cars benjamin.

3 -la garantie d'un plan d'activité consolidé sur la fabrique et du maintien de l'emploi sur le long terme pour toutes les activités assortis d'un plan de ré-internalisation d'émissions.

Afin d'obtenir gain de cause, les syndicats CGT, CFDT et FO appellent les personnels de la fabrique à cesser le travail le 21 janvier 2025 à partir de 00h01 et pour une durée de trois jours.

 

Paris, le 15 janvier 2025

 

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Préavis de grève - La fabrique - 31 décembre 2024

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L’effet de surprise a été très fort pour les personnels de la vidéo mobile qui ont ressenti cette annonce brutale comme une attaque sans précédent depuis la grève historique de 2002.

En 2020, le positionnement des cars VM à Bois d’Arcy était la solution ultime pour pérenniser le fonctionnement de la vidéo mobile que ce soit sur un plan économique comme stratégique.

Les arguments avancés par la direction nous semblent fallacieux, tant sur les problématiques techniques et environnementales que celles liées à l’activité des cars. Les personnels ne sont pas contre les évolutions mais dans la mesure où celles-ci sont construites avec eux et non contre eux.

Ainsi, les syndicats signataires de ce préavis de grève revendiquent :

1 - le retrait du projet d’évolution des moyens mobiles de la fabrique.

2 - un inventaire exhaustif sur les 3 dernières années de l’ensemble des opérations sur l’ensemble des chaines du groupe FTV nécessitant l’emploi d’un car en indiquant quel moyen a réalisé l’opération.

3 - la présentation d’un plan de maintien en conditions opérationnelles des deux cars benjamin assurant actuellement une partie des tournages.

4 - la rénovation de la motorisation des deux cars benjamin et des camions d’accompagne-ment de la flotte globale de la fabrique, une solution innovante qui permettra de répondre aux nécessités d’accès aux ZFE en améliorant l’image de l’entreprise.

5 - la définition d’un nouveau projet d’investissement à horizon de 3 ans en associant les personnels afin d’anticiper le renouvellement des deux cars benjamin.

6 - la présentation des chiffres de l’externalisation sur 3 ans et d’un plan de charge 2025 plus ambitieux intégrant une part significative des nombreux tournages non captés par les moyens internes de fabrication.

Afin d’obtenir gain de cause, les syndicats CGT, CFDT et FO appellent les personnels de la fabrique à cesser le travail le 31 décembre 2024 à partir de 00h01 et pour une durée de 24h.

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Le 24 décembre 2024

 

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Préavis de grève du 19 décembre 2024

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PREAVIS DE GREVE

 

 NOUS VOULONS VIVRE

DE NOS METIERS !

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19 DECEMBRE 2024 : MOBILISATION NATIONALE DES PROFESSIONNEL·LES DE LA CULTURE

 

Soyons conscients que ni l’audiovisuel public, ni le service public du spectacle vivant ne peuvent assurer leurs missions sans les financements publics nécessaires.

La motion de censure des députés a marqué un temps d’arrêt au rouleau compresseur du gouvernement Barnier qui souhaitait redresser les comptes publics en taillant les budgets notamment de l’audiovisuel public, de la Culture et des collectivités territoriales. Le gouvernement est certes tombé, mais les dangers pour nos professions ne sont pas pour autant écartés. 

Le projet de réforme de l’audiovisuel public est suspendu, mais il reviendra rapidement à l’agenda parlementaire dès qu’un gouvernement sera constitué.

En 2025 se décidera l’avenir des salariés de l'Audiovisuel Public. 

Le 19 décembre prochain, nous devons massivement nous mobiliser pour affirmer la nécessité de défendre et renforcer le service public de la Culture, partout, sur tous les territoires.

Le prochain gouvernement doit comprendre que nous ne laisserons pas les politiques d’austérité broyer nos métiers et que la population a besoin d’une ambition pour l'Audiovisuel Public.  

La CGT de France Télévisions revendique :

    • Le refinancement de l’Audiovisuel Public et la suppression des coupes budgétaires envisagées pour 2025 ;
    • L’arrêt définitif du projet de réforme de la gouvernance de l'Audiovisuel Public (holding-fusion) qui ne vise qu’à faire des économies (effectifs, offre de programmes…) ;
    • Le retrait du projet de restructuration de la flotte vidéo mobile de France Télévisions ;
    • La refonte des processus de décisions éditoriales, l’arrêt de la verticalité et le respect des prérogatives des journalistes de France Télévisions.

La CGT de FTV appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève le 19 décembre prochain à partir de 00h et pour une durée de 24h.

Reprenons en main notre avenir, la mobilisation doit être massive.

Pour les rendez-vous partout en France, consultez la carte ICI (actualisation régulière).

Paris, le 16 décembre 2024

 

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Les choix éditoriaux de la direction de l’information - Sur le parvis plutôt qu’en Syrie

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Pendant que FTV mobilise ses équipes pendant 48h au service de la communication de l’Élysée, l’Histoire prend un grand virage au Moyen Orient.

Surprise : aucune équipe de l’info nationale n’est présente à Damas de tout le week-end.

Il faudra plus de 48h après la prise de la capitale syrienne pour que l’équipe détournée d’un départ en Ukraine passe la frontière où elle est restée bloquée, arrivée trop tard après la chute de Damas.

La présidente de FTV peut bien communiquer sur le succès d’audience des émissions spéciales, en ce qui concerne l’information nationale, c’est un noir week-end. 48h de présence sur le parvis de Notre Dame, 48 h d’absence du théâtre de l’Histoire en marche.

Bien sûr, nous n’accablons pas les journalistes de la rédaction, qui ont alerté les chefs bien en amont et demandé d’être positionné en prévision de la chute de Bachar El Assad.

Quand le représentant de la CGT pose la question en INSTANCE DE PROXIMITÉ : pourquoi ne pas avoir fait cas des remontées des journalistes connaisseurs du terrain demandant un pré positionnement sur cet événement hautement probable, la réponse du directeur de l’information est : « moi je n’ai pas été alerté… »

Aujourd’hui, à l’information nationale, la chaîne de décision éditoriale est complètement dysfonctionnelle. Tout est à revoir.

 

Lassitude et désengagement

Le système est installé depuis des années et s’est endurci avec la fusion des rédactions nationales.

La dé-professionnalisation des journalistes déresponsabilisés de leur prérogatives par la taylorisation de la fabrication de l’information (sujets en « kits », sujets montés par un journaliste au siège autre que celui ou celle sur le terrain…) et la mise en place d’outil informatiques ont détruit la relation directe journaliste et rédacteurs en chefs.

Illustration avec newsboard, l’interface où les journalistes intègrent leurs propositions de sujet, qui leur reviennent informatiquement avec la couleur verte ou rouge ou les propositions sont refusés par les éditions sans explications.

Les journalistes sont lassés de voir la plupart de leurs projets écartés se désengagent de l'éditorial des JT. Lassés de la verticalité, des décisions éditoriales qui pleuvent sur les journalistes sans que souvent ils comprennent dans quel projet éditorial s’inscrivent ces demandes.

Aujourd’hui, un petit groupe de têtes pensantes a phagocyté l’information nationale, en imposant ses points de vue éditoriaux sans partage.

Il faut que cela cesse, il faut refonder le système car il fait trop de dégâts.

A l’extérieur, comme à l’intérieur.

 

Des signaux ignorés par la direction

FTV ne peut pas être engagé dans la mission qu’elle affiche en public et vers le public à l’heure de l’explosion des offres et des fake news, tout en ne s’interrogeant à aucun moment sur son offre éditoriale.

Pendant ce temps, d’autres le font pour nous : les politiques, le monde associatif, dans nos institutions, l’école, l’université, à l’hôpital, le monde du travail…de plus en plus le public s’exprime, envoie des commentaires sur les réseaux sociaux, les humoristes se gaussent…

Oui, il est urgent d’analyser la manière dont sont fait les journaux, quels sont les trous éditoriaux à combler d’urgence, les terrains trop longtemps délaissés, ceux où nous devons modérer ou changer notre offre.

C’est un travail, profond, qui doit se faire avec tous les journalistes de l’information nationale et sur tous les supports. Mais la direction est-elle prête. ?

C’est un chantier urgent aussi en interne à mettre en œuvre. La publication par la SDJ France 3 rédaction nationale de témoignages qui montrent aussi cette déshérence professionnelle, la vacuité des demandes de tournages et des missions pour une partie de la rédaction nationale, engendrent mal-être et risques pour la santé.

Malheureusement, les premiers signaux ne sont pas bons. Quand la direction ignore nos alertes (cf communiqué SNJ-CGT du 4 décembre 2024), elle démontre sa volonté de ne rien changer.

 

Paris, le 11 décembre 2024

 

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Projet de loi Dati Les salariés vont en payer le prix !

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241203a150 millions d'euros en moins pour l’audiovisuel public, c’est la baisse que prévoit le projet de budget 2025 et qui alarme fortement la CGT de France Télévisions.

Une telle diminution de moyens aura forcément des conséquences catastrophiques. Moins de moyens cela signifie moins de journalistes et de technicien·nes sur le terrain ; moins d’espace pour une programmation démocratique et plurielle ; de nombreux projets impactés, avec forcément des répercussions sur le volume d’emplois.

 

Des COM caducs

Les Commissions Culture et Finances de l’Assemblée nationale ont rendu un avis défavorable sur les Contrats d’Objectifs et de Moyens des entreprises de l'audiovisuel public. Ceux-ci doivent maintenant être renégociés.

Les budgets de transformation n’ont pas été intégralement versés en 2024. Un manque à gagner de 20 millions d’euros pour France Télévisions, ce qui va plonger l’entreprise dans le déficit dès cette année. Voilà la conséquence de la politique erratique de ce gouvernement.

 

Indépendance sans moyens = dépendance au pouvoir politique

Le Parlement a finalement adopté le 20 novembre la modification de loi organique relative aux lois de finances, afin que le système en place d’affectation d’une fraction de la TVA au secteur public de la communication audiovisuelle puisse être maintenu au-delà de la fin de l’année 2024. Ceci permet d’éviter une budgétisation dangereuse pour l’indépendance de l’audiovisuel public, mais le pourcentage de TVA affecté à l'audiovisuel public sera cependant défini chaque année par le projet de Loi de Finances et sera donc lié aux choix du gouvernement.

D’autre part, la TVA est une taxe injuste qui frappe indifféremment chaque citoyen sans prendre en compte les différences de revenus. La CGT de France Télévisions continue à défendre un autre projet sur la base d’une Contribution Citoyenne Progressive selon les Revenus, plus protectrice et plus juste socialement.

 

La holding, acte 3 ! En attendant l’acte 4 ?

Après les tentatives avortées de mars 2020 et d’avril 2024, la ministre de la Culture remet le couvert fin 2024 en pleine crise politique sur le budget. Le projet de fusion-holding de France Télévisions, Radio-France, l’INA et France Médias Monde est de nouveau relancé. Pour combien de temps ? Il sera en principe examiné la semaine prochaine en Commission des Affaires Culturelles de l’Assemblée nationale, et du 17 au 19 décembre en séance publique de l'Assemblée. Ce projet est inquiétant à la fois pour l’indépendance du service public audiovisuel mais également d’un point de vue éditorial.

Les fusions se font rarement à l’avantage des salarié·es et la CGT est en alerte face à la menace de diminution des effectifs, de dégradation des conditions de travail ainsi qu’aux renégociations de couvertures conventionnelles que cela pourrait entraîner. Car le danger d’une holding, c’est la création de nouvelles filiales pour y transférer les salariés par activité. Et sur ce sujet, les idées ne manquent pas : filiale de fabrication, filiale des fonctions support, filiale de l’information de proximité, etc.

Face à l'impossibilité de construire un budget à l'équilibre en 2025, la Présidente de France Télévisions a même déclaré qu'une seule solution existe pour faire face : la fusion. Une démonstration qu'il s'agit bien d'un processus de rationalisation de l'audiovisuel public pour générer des économies, et en aucun cas pour le rendre plus fort.

 

Holding = perte de l’indépendance de gestion

Le projet dit Dati prévoit déjà la prolongation du mandat de la Présidente de France Télévisions jusque fin 2025, puis une bascule dans une holding au 1er janvier 2026 et la désignation dans chacune des filiales d’une direction générale déléguée. Ainsi, les décisions ne se prendront plus dans notre entreprise, mais au-dessus de nous par un nouveau panel de cadres dirigeants. A moins que ce ne soit les mêmes, mais encore plus déconnectés des réalités de terrain.

L'audiovisuel public a un rôle primordial pour garantir une information indépendante et fiable. La CGT mettra tout en œuvre pour le soutenir et le renforcer, notamment dans la lutte contre la concentration des médias.

L’heure est donc à la mobilisation des salarié·es pour empêcher les mauvais coups du gouvernement avec la complicité de notre direction.

Premier rendez-vous le 5 décembre, à Paris et partout en France pour défendre les services publics et dire non à ces politiques d’austérité contre l’audiovisuel public. Car si le projet de loi holding-fusion tombe cette semaine pour la 3ème fois, nous ne sommes pas à l’abri d’un acharnement sur le même sujet avec un nouveau gouvernement.

Carte des mobilisations ici ➠

A Paris, RDV à 13h45 Place du Bataillon-du-Pacifique

Métro Bercy Ligne 6

Paris, le 3 décembre 2024

 

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Équipes légères de la Fabrique - La direction condamnée en justice

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Le 26 novembre, la justice a condamné France Télévisions parce qu’elle n’a pas respecté la loi. Une fois de plus.

Il s’agit de l’aboutissement d’une procédure lancée par la CGT face à une direction cynique et délinquante. Voici les faits : 

Fin 2022, la CGT avait appelé les salariés de la Fabrique à se mobiliser en particulier sur l’avenir des équipes légères de production. Après une négociation assez âpre, un protocole d’accord était signé.

Ce protocole prévoyait des améliorations des conditions de travail des salariés mais surtout la direction s’engageait à consolider 4 équipes légères de tournage de la Fabrique – soit 12 techniciens – en comblant les postes vacants au 1er semestre 2023.

En outre, pour relancer l’activité des équipes légères, le protocole d’accord prévoyait un cycle de discussion avec les syndicats afin de trouver des solutions pour relancer le droit de tirage du réseau régional sur la Fabrique et amplifier le niveau de fabrication interne de magazines, de documentaires régionaux et de l’ensemble de la production de documentaires des chaînes de FTV, alors que ces derniers sont largement externalisés.

 

Trahison

Une première réunion de travail se tient début 2023 mais la direction annonce dans la foulée aux personnels des équipes légères du Siège l’arrêt de leur activité d’ici la fin de l’année 2023. Le choc est violent et démontre que la signature de la direction de la Fabrique ne vaut rien puisqu’elle n’hésite pas à trahir ses propres engagements.

Même trahison du côté de la DGDAP, où les promesses de travailler à trouver des productions pour les équipes légères internes a fait long feu, cette direction préférant travailler avec des productions privées réputées plus souples car plus précaires. Toujours la même pente de facilité avec « mes amis » les producteurs privés...

Même chose encore du côté de FTV Studio, la filiale de production de France Télévisions, qui fait tout pour ne pas recourir aux équipes légères de la Fabrique, préférant des équipes d’intermittents dont les périodes de non-travail sont prises en charge par la solidarité nationale via l’assurance chômage. Des coûts qu’il conviendrait de prendre en compte dans le comparatif avec celui des équipes de FTV ce que la direction refuse obstinément. Elle préfère sans doute s’appuyer abusivement sur l’assurance chômage pour réduire ses coûts salariaux.

 

Projet de restructuration 

En septembre 2023, les postes vacants des équipes légères de la Fabrique n’étaient toujours pas pourvus. Alors que la direction de la Fabrique trainait ostensiblement des pieds elle présentait un projet de transfert des équipes légères au réseau France 3 mais en supprimant purement et simplement celles du Siège.

En juin 2024, alors qu’entre temps les CSE avaient été consultés sur ce projet de restructuration, les postes vacants ne sont toujours pas pourvus, un an après l’expiration du délai inscrit dans le protocole d’accord. Le 1er juillet 2024, le service équipes légères du Siège est démantelé. Plus besoin désormais de trouver de l’activité pour les salariés des équipes légères du Siège puisque les équipes n’existent plus, les personnels renvoyés vers les plateaux, des vacations en moins pour les CDD.

 

Faire respecter sa signature 

Forte de ce constat, la CGT a alors saisi le juge des référés afin de faire respecter sa signature et d’obtenir le comblement des postes vacants. Par un « étrange hasard », la direction a alors soudainement mis des postes à pourvoir…

Évidemment une procédure juridique prend du temps et la direction a joué la montre tant qu’elle a pu. Elle a même demandé l’arrêt de la procédure du fait de la publication des postes. Un argument dilatoire car un poste à pourvoir n’est pas un poste pourvu. Le juge ne s’est pas laissé prendre à cet artifice et a constaté le non-respect du protocole.  

Le jugement est tombé le 26 novembre 2024 et la direction est condamnée. Au-delà des 5000 € de condamnation qui seront versés au syndicat CGT, l’importance de ce jugement réside dans sa portée générale. Il s’agit en effet d’une décision de principe applicable dans toute l’entreprise. Le jugement indique « qu’il est constant que l'inapplication d'une convention ou d'un accord collectif de travail, même non étendu, cause nécessairement un préjudice à l'intérêt collectif de la profession ».  

Et sur l’affaire en question, le juge précise que

 

  « La société France Télévisions, en retardant l'application de l'accord de fin de conflit, a porté atteinte à l'intérêt collectif de la profession, ainsi qu’au crédit du syndicat signataire de l'accord de fin de conflit ayant respecté son engagement de lever le préavis de grève en contrepartie. »  

  

Les directions sont désormais prévenues 

Une direction qui ne respecte pas un engagement écrit dans un protocole ou dans un accord d’entreprise est une direction délinquante qui risque une condamnation.

Nous constatons au quotidien de multiples entorses à l’application des accords d’entreprise, que nous dénonçons autant que nous pouvons. Si la plupart du temps, nous arrivons à faire respecter les textes, il n’en demeure pas moins que certaines directions persistent dans leurs agissements délictuels.

Elles sont donc aujourd’hui prévenues : la CGT n’hésitera pas à saisir à nouveau le juge, partout où cela est nécessaire, afin de faire respecter les accords signés.  

Il s’agirait alors de récidive et France Télévisions s’exposerait donc à une condamnation bien plus lourde. 

La CGT appelle les salariés à remonter à nos élus et délégués syndicaux tous les cas de non-respect des accords, afin que nous puissions intervenir auprès des directions en cause et auprès de la direction générale de cette entreprise. 

Le respect des accords est la règle numéro un du vivre ensemble dans une entreprise. La direction est désormais prévenue. 

Paris, le 28 novembre 2024

 

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Culture en danger - Audiovisuel public menacé !ULTURE EN DANGER AUDIOVISUEL PUBLIC MENACÉ !

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150 millions d'euros de budget en moins pour l’audiovisuel public en 2025, c’est la baisse que prévoit le projet de budget 2025 et qui alarme fortement la Fédération CGT du Spectacle et ses syndicats.

Une telle diminution de moyens aura forcément des conséquences catastrophiques pour les contenus et pour les emplois des travailleurs et travailleuses du secteur. Moins de moyens cela signifie moins de journalistes et de technicien·nes sur le terrain ; moins d’espace pour une programmation démocratique et plurielle ; de nombreux projets impactés, avec forcément des répercussions sur le volume d’emplois.

Les Commissions Culture et Finances ont rendu un avis défavorable sur les Contrats d’Objectifs et de Moyens des entreprises de l'audiovisuel public qui ne peuvent être tenus face à de telles baisses.

Le gouvernement a également annoncé le 7 novembre dernier que les soldes de crédits de transformation 2024, pour un montant de 30 millions, ne seront pas versés, alors qu’ils ont été dépensés par les entreprises de l'audiovisuel public ce qui les plongera en déficit dès 2024.

Le Parlement a finalement adopté le 20 novembre la modification de loi organique relative aux lois de finances, afin que le système en place d’affectation d’une fraction de la TVA au secteur public de la communication audiovisuelle puisse être maintenu au-delà de la fin de l’année 2024. Ceci permet d’éviter une budgétisation dangereuse pour l’indépendance de l’audiovisuel public mais le pourcentage de TVA affecté à l'audiovisuel public sera cependant défini chaque année par le projet de Loi de Finances et sera donc lié aux choix du gouvernement.

D’autre part la TVA est une taxe injuste qui frappe indifféremment chaque citoyen sans prendre en compte les différences de revenus. La Fédération Cgt Spectacle et ses syndicats, notamment le Syndicat National de la Radiodiffusion, de la Télévision et de l'audiovisuel (SNRT-CGT Audiovisuel), en lien étroit avec le Syndicat National des Journalistes (SNJ-CGT) continuent à défendre le projet d'un fonds de garantie de l'information indépendante, du savoir et de la création, alimenté par une « Contribution Citoyenne Progressive selon les Revenus », plus protecteur et plus juste socialement.

Dès le lendemain du vote, le projet de fusion-holding de France Télévisions, Radio-France, l’INA et France Médias Monde était de nouveau évoqué par la ministre de la Culture. Il sera examiné début décembre en Commission des Affaires Culturelles de l’Assemblée nationale et du 17 au 19 décembre en séance publique de l'Assemblée. Ce projet est inquiétant à la fois pour l’indépendance du service public audiovisuel mais également d’un point de vue éditorial.

Les fusions se font rarement à l’avantage des salarié·es et nos syndicats sont en alerte face à la menace de diminution des effectifs, de dégradation des conditions de travail ainsi qu’aux renégociations de couvertures conventionnelles que cela pourrait entraîner.

Face à l'impossibilité de construire un budget à l'équilibre en 2025, la Présidente de France Télévisions a même déclaré qu'une seule solution existe pour faire face : la fusion. Une démonstration qu'il s'agit bien d'un processus de rationalisation de l'audiovisuel public pour générer des économies et en aucun cas pour le rendre plus fort.

Dans ce contexte, quel sens prendra le renouvellement de la Présidence de France Télévisions au printemps 2025 avec une prise d'effet au moins d'août ? Une préfiguration de la direction de la holding ?

L'audiovisuel public a un rôle primordial pour garantir une information indépendante et fiable et la Fédération CGT du spectacle et ses syndicats mettront tout en œuvre pour le soutenir et le renforcer, notamment dans la lutte contre la concentration des médias.

La situation est particulièrement inquiétante également dans le secteur du spectacle vivant, déjà profondément fragilisé et dont les budgets ne cessent d'être sabrés.

La CGT Spectacle appelle les professionnel·les à s’organiser, à tenir des assemblées générales pour préparer massivement les journées de mobilisation des mois à venir :

 

  • 5 décembre : mobilisation nationale interprofessionnelle pour la défense des services publics et de l’industrie,
  • 19 décembre : mobilisation nationale culture pour gagner le droit de vivre de nos métiers.

  

Paris, le 27 novembre 2024

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Au travail, les violences sexistes et sexuelles existent STOP, il faut des actes et des moyens !

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Au travail, les violences sexistes et sexuelles existent

STOP, il faut des actes et des moyens !

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25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes

La CGT de France Télévisions appelle tous les salariés de l’entreprise à participer aux manifestations organisées les samedi 23 novembre et lundi 25 novembre, en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes, celles qui luttent, celles qui avec leurs enfants, sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques, avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, celles qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

  • Carte des manifs du 23 novembre ici 📎

 

La CGT agit pour une loi intégrale contre les violences sexuelles

Cette année, la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes a une signification encore plus particulière. Le procès de Mazan, comme d’autres récemment, secoue notre société et révèle à quel point le pays doit se doter d’un plan global interministériel pour prévenir et traiter rigoureusement les violences sexistes et sexuelles.

Le 12 avril 2023, la France a ratifié la 190ème Convention de l'Organisation internationale du travail (OIT) contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Une victoire en demi-teinte car le gouvernement français ne l’accompagne pas d’évolutions du droit français. Or, la législation française n’est en l’état pas pleinement conforme. Nous demandons donc au gouvernement de franchir une nouvelle étape en matière de prévention, d’obligations et de sanctions pour lutter contre ces violences et renforcer la protection des victimes.

La CGT est partie prenante de la Coalition pour une Loi Intégrale contre les Violences sexuelles, lancée mi-octobre par 45 organisations pour mettre fin à l’impunité et protéger les victimes. Cette coalition, formée d’associations féministes, de défense des droits des enfants, de syndicats, d’expert·es, de juristes et de défenseur·es des droits humains, travaille à l’élaboration d’une loi-cadre intégrale couvrant l’ensemble des aspects de la lutte contre les violences sexuelles : viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, système prostitutionnel, proxénétisme, traite des êtres humains, violences obstétricales et gynécologiques, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et violences sexuelles en ligne, que les auteurs et les victimes soient majeur·es ou mineur·es, que ces violences aient lieu au sein ou en dehors du couple – sans oublier les violences au travail.

 

Signez la pétition pour une loi cadre intégrale en cliquant sur le QR code.  241121c

 

Nous exigeons des actes, des moyens et une politique ambitieuse de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans la vie, comme au travail.

 

Halte aux violences sexistes et sexuelles, au travail aussi !

Au travail comme ailleurs, les violences sont massives, graves et touchent les femmes de toutes professions, du secteur privé comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.

Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots : 9% des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70% de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40% estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

A France Télévisions la CGT soutient les femmes victimes dans leurs démarches de reconnaissance.

Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité et transformer le travail, c’est transformer la société tout entière !

 

Paris, le 21 novembre 2024

La CGT vous propose de télécharger, tester et diffuser notre « violentomètre» 

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Déjà 25 000 signatures : restez mobilisés - Sauvons France 3

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Déjà 25.000 signatures : restez mobilisés

SAUVONS FRANCE 3 !

 

En signant la pétition mise en ligne par vos organisations syndicales représentatives du réseau France 3 : CFDT, CGT, FO, SNJ et Sud.

Ici, heu non, là.

 

qr code f3Après la disparition du Soir 3 (2019), après la disparition du Journal télévisé national (2023),12/13 et-19/20, voilà la disparition de votre antenne régionale.

Vous vous souvenez ? Elle s’appelait France 3 Alpes, Alsace, Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Corse, Côte d’Azur, Franche-Comté, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Ile-de-France, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes, ou Rhône-Alpes…

Elle perd son nom, son identité et de fait son rattachement à France Télévisions.

Débaptisée, votre antenne régionale est dépossédée aussi de son symbole très fort. S’appeler « France », c’est bien la servir. Désormais, il faudrait dire « Ici Alpes » ou « Ici Poitou-Charentes ». Ridicule !

 

Ce n’est qu’une étape de plus dans le démembrement de « la 3 », la chaîne qui depuis plus de 50 ans, accompagne les Français dans leur quotidien en montrant ce qui se passe au plus près de leur territoire.

Il y a eu des disparitions de rendez-vous d’information et désormais d’un nom. Ont disparu aussi les horaires fixes de l’info à midi et 19h. Maintenant, c’est tous azimuts, au gré des trous à boucher sur l’antenne (le JT midi à 12h25 en semaine et le dimanche est à 12h37 !)

Il y a eu, aussi et surtout, disparition de personnel : -15% en 10 ans.

Ce sont, avec eux, les petits clubs de sport qui ne voient plus jamais d’équipes de reportage. Les petites salles de spectacles invisibilisées. Les histoires de village, de campagne, de quartiers, qui ne sont plus racontées. Au profit d’une information condensée et de moins en moins proche des personnes qui vivent leurs engagements ou leurs passions au quotidien et qui méritent d’être connues.

Je soussigné, téléspectateur, citoyen, acteur de la vie publique, réclame le rétablissement du nom des antennes régionales de France 3.

 

Pour sauver France 3, je signe !

 

Paris, le 18 novembre 2024

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Financement de l'Audiovisuel Public - Le retour de la vis sans fin des économies

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Financement de l'Audiovisuel Public

Le retour de la vis sans fin des économies

 

Le débat parlementaire bat son plein et chaque jour réserve son lot de mauvaises surprises sur le financement de l'Audiovisuel Public.

La CGT avait déjà évalué le manque à gagner pour l'Audiovisuel Public à plus de 100 M€ sur la base du projet de budget 2025 publié en septembre par le gouvernement. La ministre de la Culture a confirmé le 5 novembre que le gouvernement prévoit une coupe supplémentaire de 50 M€ pour l’audiovisuel public ! Elle estime que cela doit être absorbable sans trop de difficultés par les entreprises. C’est bien mal connaître la réalité du terrain !

La trajectoire budgétaire initiale des projets de contrat d’objectifs et de moyens (COM) entre l’État et les entreprises publiques définie à l’automne 2023 actait des budgets en hausse. C’est sur cette base qu’elles ont construit des projets stratégiques déjà très difficiles à tenir compte tenu des ambitions en termes de missions et de l’impact de l’inflation sur l’ensemble des coûts de production.

 

Quelles conséquences concrètes dans nos entreprises ?

 

Nous avons eu un début de réponse le 6 novembre lors de l’audition des PDG des entreprises de l'Audiovisuel Public devant la commission Culture de l’Assemblée nationale.

Ainsi, la Présidente de FTV a confirmé qu’en l’état la perte budgétaire serait de 100M€ pour l’entreprise en 2025 à laquelle il faudra ajouter une baisse de 70 M€ de recettes publicitaires, l’année 2025 ne disposant pas de perspectives aussi réjouissantes par rapport à l’année olympique 2024. 170 M€ en moins, « On ne sait pas faire. C’est impossible à réaliser sans toucher à nos missions » conclut Mme Ernotte.

Même réaction du côté de Radio France, « Nous étions déjà dans une trajectoire d’efforts, on bascule dans une trajectoire de sacrifices » affirme Mme Veil qui estime devoir réinterroger les objectifs de soutien à la création et prévoit un déficit en 2025 ainsi qu’une trajectoire 2026-2027 insoutenable.

Le constat est identique à FMM où Mme Saragosse estime que l’Audiovisuel Public extérieur de la France ne sera pas à la hauteur de la concurrence britannique, allemande et surtout russe dans un contexte géopolitique très incertain.10 M€ de coupes envisagées pour FMM correspondent « à 10 rédactions en langues de RFI, à tout le réseau de distribution de RFI ou à l’ensemble du budget des correspondants de FMM », a complété Mme Saragosse.

Enfin, M. Vallet, PDG de l’INA, estime que c’est l’existence même des COM qui est remis en question. Ceux-ci doivent assurer une « prévisibilité nécessaire aux entreprises, notamment celles réalisant des investissements technologiques importants ». La stratégie de l’INA ne serait pas remise en cause, selon lui, seulement le rythme de son déploiement.


Vote négatif sur l’ensemble des COM

 

La Présidente de la commission Culture, les rapporteur·es, les membres de la commission et les présidences des sociétés de l'Audiovisuel Public ont toutes et tous convergé vers une position commune : les COM sont caducs, les objectifs n’étant plus adaptés aux moyens désormais consentis par le Gouvernement. La commission Culture a rendu un avis défavorable sur les COM, tout comme la commission des Finances le même jour.

La ministre de la Culture aura beau agiter sa pensée magique du « tout va bien pour l'Audiovisuel Public » avec des budgets soi-disant sanctuarisés, la réalité est très claire : il s’agit d’une déstabilisation budgétaire de grande ampleur de l'Audiovisuel Public avec des conséquences majeures pour les entreprises et leurs salarié·e·s.

Ce sont toutes les missions et les projets à moyen ou long termes qui vont être impactés. Avec quelles conséquences pour l’emploi ? La transition climatique est remise en question en particulier en matière de rénovation immobilière, des projets d’investissements devront être reportés ou annulés, sans parler de la politique salariale qui va perdurer dans l’austérité. Il faudra aussi voir si les directions vont réviser leurs engagements d’investissements dans la création, avec l’impact substantiel que cela provoquera sur le secteur de la production audiovisuelle.

 

Le retour de la holding-fusion

 

La Présidente de FTV a toutefois esquissé une solution pour pouvoir encaisser les difficultés budgétaires 2025 : une réforme de la gouvernance afin de rapprocher les différentes entités de l'Audiovisuel Public. Une belle démonstration qu’une telle restructuration vers une fusion des entités de l'Audiovisuel Public permettra de faire des économies et que cela est bien le but recherché par les promoteurs de ce grand mécano industriel.

Comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement a officiellement confirmé le 7 novembre que les soldes des crédits de transformation 2024 (30M€) ne seront pas versés alors qu’ils ont été très largement dépensés par les entreprises, ce qui va plonger ces dernières en déficit dès cette année.

La CGT dénonce cette politique d’étranglement de l’audiovisuel public ! Ces restrictions financières ne peuvent que l’affaiblir ! La CGT milite pour un audiovisuel public puissant ! Tous les dirigeants, politiques comme ceux de nos entreprises publiques, devraient intégrer le fait que les personnels dont l’implication professionnelle dans des conditions contraintes dure depuis des années ne vont pas rester inactifs face aux conséquences de leurs décisions.

 

Paris, le 12 novembre 2024

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Extension du Cadre Technique de Réalisation (CTR) au Réseau régional ? Un danger (provisoirement) écarté !

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Extension du Cadre Technique de
Réalisation (CTR) au Réseau régional ?
Un danger (provisoirement) écarté !

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Dans les négociations en cours sur l'évolution des métiers qui ont commencé début 2024, les propositions de la direction vont dans le sens d'une polyvalence généralisée mais sans réelle contrepartie pour les salariés ni quantification des impacts sur l’emploi.

La CGT a une position claire sur le sujet :

- Une demande de transparence sur les impacts emploi et les gains de productivité qui seront liés à ces évolutions
  potentielles
- Une négociation sur le partage des gains de productivité afin que ces évolutions métier se fassent avec une
  progression salariale conséquente.

Refus. Aucun engagement écrit, juste une direction qui se dit dans l'impossibilité de prévoir le niveau de l'emploi pour les mois et les années qui viennent.

 

Un nouveau CTR dangereux pour le Réseau régional

En 2016, dans le cadre de la création de la chaîne d’information continue publique, la CGT a signé l'accord franceinfo, qui a créé la fonction de Cadre Technique de Réalisation et l'a circonscrite à l'activité de la chaîne.

Grâce notamment à l'action de la CGT, une nouvelle étape a été franchie en 2022. Elle a permis à l'ensemble des CTR de franceinfo de devenir chargés de réalisation. Pas pour leurs beaux yeux, mais pour reconnaître l'évolution de leurs activités et la montée en compétences. Le métier de CTR n’est donc plus pratiqué à FTV depuis 2022.

En 2024, toute à sa volonté de déploiement des régies automatisées dans le réseau régional, la direction propose de le ressusciter sur ce périmètre en modifiant au passage certaines activités pour (évidemment) plus de polyvalence que ce qui s’était pratiqué à franceinfo. Ainsi, en plus de la mise en œuvre de l’automate de production, le nouveau CTR version Réseau régional devrait aussi également assurer la production d’infographies pour les JT. 

Rappelons au passage que le projet de Contrat d'Objectifs et de Moyens 2024-2028 mentionne dans ses annexes le déploiement d'une 1ère régie automatisée en 2025 dans le réseau régional. Quelle région sera "l'heureuse élue" en attendant les suivantes ?

La proposition de la direction pour l'Outre-mer est de créer un métier hybride entre ceux de Chargé de réalisation et de TEVA (nom statutaire de l’emploi de technicien vidéo), intitulé « Chargé de réalisation et d'exploitation », afin là aussi de rendre le métier encore plus polyvalent.

La CGT a refusé de signer ces deux évolutions de métier et la direction a dû constater l’absence d’accord sur cette extension du CTR.

 

Une évolution salariale au rabais

Au niveau salarial, la direction propose un repositionnement des TEVA du Réseau régional sur la fonction de CTR via la règle de la promotion fonctionnelle de l'accord collectif (mesure de 3, 6 ou 8% en fonction de son salaire actuel).

Mais attention, les TEVA concernés sont ceux qui pratiquent la compétence complémentaire de mise en image et/ou d'infographie. Le gain resterait donc très marginal par rapport à la prime UCC alors qu’ils devraient en plus abandonner le garde-fou du volontariat. Et pour un TEVA en Groupe 4C par exemple qui souhaiterait évoluer sur la fonction de CTR, ce serait carrément une évolution au rabais.

 

Objectif suppressions d'emplois

A travers le déploiement dans le réseau régional de l’emploi de CTR « polyvalent », dédié à l’exploitation des régies automatisées, c’est bien l’objectif de mise en place de ces régies sans contrepartie ou presque pour les salariés que poursuit la direction. Conjugué au déploiement actuel d'Open Média, outil permettant aisément la liaison entre la gestion du conducteur et Overdrive, le véritable objectif de la direction non assumé est clair : une diminution drastique du nombre de techniciens en régie avec des suppressions de postes à la clef, assortie d’évolutions faussement attractive pour les salariés toujours en poste.

Dans les négociations d’ampleur en cours sur les métiers actuellement, la direction affirme que toute évolution ou introduction d’un nouveau métier doit s’appliquer à toute l’entreprise. Mais cela ne s'appliquerait pas pour le CTR, pourquoi ? Pourquoi cette exception qui donnerait des Chargés de réalisation à franceinfo (Groupe 7), des Chargés de réalisation et d'exploitation en Outre-mer (Groupe 7 mais polyvalents) et des Cadres Techniques de Réalisation (Groupe 6) dans le Réseau régional ? Pourquoi un tel traitement différencié pour les personnels régionaux et ultramarins ? Où sont la cohérence et l'équité ?

Le seul objectif de cette direction est la recherche de gains de productivité pour baisser le niveau de l'emploi technique en régie, partout où cela est possible et sans aucun partage de la valeur ajoutée ni des gains de productivité. 

Il était donc impossible pour la CGT de signer une telle évolution de métier qui permette de faciliter le sale boulot de dégraissage d'emplois sur le dos des salariés.

La proposition de la CGT

Depuis 2021 la revendication de la CGT est l’extension de la fonction de Chargé de réalisation émissions TV (Groupe 7) à toute l'entreprise. Déjà déployée en Outre-mer et à Franceinfo, elle cohabite avec la fonction de Technicien vidéo (Groupe 4-5S-6S). Cela donnerait une réelle perspective d'évolution positive pour ces techniciens.

La CGT continuera d’agir en ce sens en cas relance par la direction de cette négociation.

 

 

 

Paris, le 07 novembre 2024

 

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Effacement de France 3 au profit d’ICI : le préavis de grève est maintenu

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Les organisations syndicales du réseau maintiennent leur préavis de grève le 4 novembre pour dire non à l’effacement de France 3 au profit d’ICI et aux manœuvres silencieuses pour affaiblir encore un peu plus le réseau régional.

Lors d’une réunion de négociation avec les organisations syndicales, la direction du réseau s’est perdue dans des explications bancales et dans des éléments de langage insipides. Elle maintient le déploiement du logo ICI sur les programmes régionaux. Seul changement proposé : ce sera à partir du 5 novembre, et non du 4. Une date qui fait encore moins sens dans le calendrier audiovisuel, mais qui prouve bien que la direction sait que les salariés se mobiliseront lundi pour lutter contre cette réforme insensée, qui attaque directement notre identité et met en péril notre avenir.

C’est pourquoi il ne faut pas relâcher la pression. Nous devons tous lutter contre ce nouveau passage en force de la direction, qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans l’opacité. Elle admet sans sourciller n’avoir fait aucune étude d’impact sur les salariés, ni sur le ressenti des téléspectateurs qui verront le mythique 3 disparaître de leurs programmes régionaux. Elle refuse catégoriquement de communiquer le coût de l’opération, qui pourrait représenter plusieurs millions d’euros d’argent public.


La présidente continue d’agir pour une fusion des réseaux régionaux de France Télévisions et de Radio France, alors même que le gouvernement semble avoir abandonné l’idée. Un zèle qui pèse sur la santé des salariés comme sur la qualité de nos antennes. Sur le numérique, les frontières entre France 3 et France Bleu se brouillent toujours un peu plus. Chaque jour, la direction du numérique de France 3 publie 10 articles sur francebleu.fr en utilisant le travail des journalistes des locales. Une pratique déontologiquement plus que contestable, et qui revient à faire profiter gratuitement de notre travail à un autre média. Là-dessus, la direction non plus n’a pas voulu entendre nos revendications.

Sur le maintien des contrats de travail des salariés au sein de France Télévisions, la DRH assure que rien ne changera à la date du 4 novembre… sans pouvoir s’engager au-delà. Nous avons besoin de garanties claires, pas d’avancer au jour le jour dans le brouillard.

C’est pour toutes ces raisons que nous appelons l’ensemble des salariés du réseau à cesser le travail le 4 novembre pour 24 heures.

 

Le 31 octobre 2024

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Préavis de grève : la télé régionale, c'est France 3 !

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La télé régionale, c’est France 3 !

 Préavis de grève

Depuis plus de cinquante ans, la 3 fait partie du patrimoine national. Dans l’esprit des Français et dans l’imaginaire collectif, la télévision régionale est adossée au chiffre 3. D’abord avec FR3, puis avec France 3, le service public de l’audiovisuel est ancré dans nos villes, nos villages, nos campagnes, nos usines, nos théâtres, nos stades. Et sur nos télécommandes. Pour la direction, tout ça ne compte pas. Elle a choisi de retirer cette référence à la 3e chaîne des régions dans tous les programmes régionaux, pour le remplacer par un adverbe insipide et fourre-tout. 

Pourquoi ce changement ? Pourquoi dès le 4 novembre ? Pourquoi amener une telle confusion ? Combien coûtera cette décision ? Qui va payer ? Toutes ces questions ont été posées en CSE, en RP, sans que la direction ne puisse répondre autre chose que des éléments de langage fallacieux et absurdes. Du vent. En revanche, elle n’a pas présenté d’étude d’impact. Ni sur les téléspectateurs, ni sur la santé des salariés très attachés au nom de leur entreprise. 

Ainsi, le CSE du Réseau a adopté à l’unanimité une résolution pour contester en justice le développement de cette "marque", dont France Télévisions ne détient pas les droits. Ce nom est propriété de Radio-France, et adopter le nom d'un autre média est une absurdité stratégique, qui ne s'explique que par le zèle de notre direction à prétendre que la fusion des programmes régionaux a déjà eu lieu. 

Cette direction a d’ailleurs refusé de présenter en toute transparence son projet aux élus du CSE au travers d’une information-consultation. Dans un contexte de transformation lourde des entreprises de l’audiovisuel public, de flou sur leur financement, de projets de rapprochements structurels entre France 3 et France Bleu, le déploiement de la marque ICI en lieu et place de France 3 entraine pour les équipes à la fois une perte d’identité, un manque de visibilité sur le projet final et une grande insécurité socio-économique. Ce projet peut être lu comme un premier pas vers une fusion des réseaux de France 3 et France Bleu, voire une filialisation en dehors des maisons mères, avec des conséquences sociales très importantes pour les salariés et pour l’emploi, en particulier des jeunes. 

Les organisations syndicales exigent pour les salariés du réseau France 3 :

  • l'abandon du projet de l’effacement de France 3 au profit de la « marque » ICI
  • la diffusion de leurs programmes régionaux sur France 3, sous la « marque » France 3
  • l'assurance du maintien de leur contrat de travail dans France-Télévisions
  • le maintien de notre site internet au sein de FTV. Pas de transfert vers RadioFrance
  • L'arrêt de la publication sur le site francebleu.fr d'articles rédigés par des journalistes de France 3
  • Une plus grand lisibilité, rapports et études d’impact à l’appui, des projets de la direction concernant France 3

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD appellent les salariés du réseau France 3 à cesser le travail le 4 novembre à 0h00 pour une durée de 24h.

 

 

Paris, le 24 octobre 2024

 

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Entretiens annuels 2024 - Une dévaluation généralisée des salarié.e.s ?

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Entretiens annuels 2024

Une dévaluation généralisée des salarié.e.s ?

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L'affaire du fichage occulte des salariés en 2015 pour laquelle la direction a été condamnée à de multiples reprises ne lui a-t-elle pas suffi ? On peut en douter au vu des révélations récentes sur les entretiens annuels 2024 des salariés.

De quoi s'agit-il ?

Chaque année, les salariés passent en revue leurs compétences avec leur manager dans le cadre de leur entretien annuel. Une occasion pour faire le point sur l'année écoulée et se projeter sur l’avenir en envisageant notamment des actions de formation. Chaque fiche de poste liste un certain nombre de compétences pour lesquelles il y a quatre niveaux : connaître, pratiquer, maîtriser et développer. Chacune des compétences fait l'objet d'une évaluation. Celle-ci peut être sur le niveau attendu pour le poste, en dessous ou au-dessus.

Depuis quelques jours, la CGT fait l'objet de nombreuses remontées de salariés qui, en comparant leurs entretiens annuels 2023 et 2024, se rendent compte d'une modification à la baisse de l'évaluation de certaines de leurs compétences. Et ce, alors même qu'il n'en a pas été question une seule seconde pendant leur entretien 2024. 

Une consigne générale de dévaluation ?

S'agit-il de cas isolés ? De décisions locales à l'initiative de certains managers ? Ou bien de l'application d'une consigne donnée par la DRH de FTV ? La CGT a entamé des investigations et il s'avère que ces cas ne sont pas isolés puisque disséminés un peu partout à FTV. 

La plupart du temps, les salariés concernés ont vu certaines de leurs compétences notées "au-dessus du niveau attendu" ramenées au simple "niveau attendu". Parfois la rétrogradation peut aller jusqu'à deux niveaux avec un passage de "au-dessus du niveau attendu" à "en dessous du niveau attendu". A aucun moment les salariés n'ont été informés de cette évolution au cours de leur entretien. Ils ne se sont pas rendus compte de cette modification au moment de la signature du compte rendu de leur entretien, se concentrant sur les appréciations car ils avaient confiance. D'ailleurs, qui pense à comparer ses évaluations annuelles avec celles de l'année précédente avant de signer le compte rendu de son entretien annuel ?

C'est par inadvertance que des salariés ont été amenés à comparer l'évolution de leurs évaluations et se sont rendu compte qu'ils faisaient l'objet d'une rétrogradation.

La direction doit s'expliquer

La DRH de France Télévisions a été officiellement saisie par la CGT le 18 octobre sur cette situation inacceptable, sans réponse à ce jour. Pourquoi un tel silence ?

Pourquoi la direction agit-t-elle dans le dos des salariés pour diminuer leur niveau de compétence ? Et cela sur des niveaux qui sont pourtant dans leurs entretiens annuels depuis 10 voire 15 ans !

Si un manager constate qu'un niveau de compétence n'est plus celui qu'il constatait l'année précédente, pourquoi n'en parle-t-il pas aux salariés concernés lors de l'entretien ? Et pourquoi ne propose-t-il pas une action de formation pour retrouver ce niveau de compétence ? 

Dans les sites où cela a été mis au jour, les salariés estiment que la confiance qu'ils pouvaient avoir dans leur manager est rompue. Certains managers commencent à revenir en arrière et à s'excuser. Mais pourquoi ont-ils agi ainsi ? Quelle était la consigne de l'entreprise ?

Agissez avec la CGT

La CGT demande à la direction la remise en état immédiate des niveaux de compétences acquis par les salariés et de s'expliquer sur le sens de cette consigne.

La direction devait lancer, il y a déjà deux ans, un outil de revue des compétences. Nous attendons toujours la présentation de cet outil devant les instances. Que cherche à faire la direction ? Empêcher les salariés dont les compétences seraient "au-dessus des attentes" de revendiquer une évolution salariale ou fonctionnelle ? A-t-elle peur que la politique de modération salariale qu’elle pratique depuis près de 10 ans finisse par pousser les salariés à saisir les prud’hommes pour non-reconnaissance des compétences acquises ?

Nous incitons tous les salariés à comparer le compte rendu de leur entretien annuel 2023 avec celui de 2024 et, en cas de dévaluation faite dans leur dos, de saisir leur manager pour exiger une explication. Et en parallèle de prévenir leur délégué-e syndical-e ou élu-e-s CGT afin que nous puissions mesurer l'ampleur de cette politique et intervenir en conséquence.

Delphine Ernotte est arrivée à FTV en 2015 en pleine crise sur l'affaire du fichage occulte des salariés avec un système de double évaluation mise en place par la direction précédente à l'insu des salariés et de leurs représentants. Partira-t-elle en 2025 sur un remake de cette mauvaise série B produite à nouveau par la DRH de FTV ? 

C'est maintenant à la direction de l'entreprise de se justifier et d'expliquer ce qu'elle compte faire pour la suite. 

Paris, le 22 octobre 2024

 

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Situation budgétaire de l’entreprise - Le CSEC de FTV déclenche un droit d’alerte économique

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Situation budgétaire de l’entreprise

Le CSE Central de France Télévisions déclenche un droit d’alerte économique 

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Lors de sa séance du 8 octobre 2024, le CSE Central de France Télévisions devait rendre son avis sur les orientations stratégiques de l’entreprise et le projet de Contrat d’Objectifs et de Moyens 2024-2028. A cette occasion, les élus ont fait part à la direction de leurs fortes préoccupations sur la situation budgétaire de l’entreprise.

Sombres perspectives

En effet, au-delà des critiques de fond sur le projet et sa faisabilité économique, la dégradation budgétaire de l’entreprise ne fait que s’aggraver. En 2024, les 45M€ de crédits dits de transformation ont été réduits à 32M€, mais à ce stade l’Etat n’en a versé que 12 et nous ne savons pas s’il honorera son engagement sur les 20M€ restants. La direction reste stoïque en affirmant que ces crédits sont inscrits au budget et qu’au final, s’ils ne sont pas versés, cela passera en déficit de l’entreprise. Mais qui paiera l’addition in fine ? Dans le contexte budgétaire actuel en France, il est à craindre que cela soit directement imputé sur l’entreprise et donc sur les salariés.

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là car les perspectives 2025 ne sont pas meilleures, bien au contraire. Le projet de loi de finances 2025 dévoilé le 10 octobre par le gouvernement prévoit une réduction du financement de France Télévisions de 50 M€ par rapport à ce qui était prévu au COM. Les crédits de transformation sont eux réduits de 27M€ pour notre entreprise. Soit une correction budgétaire de 77M€ par rapport à ce que prévoyait le COM. Cela donne le vertige ! Comment le plan stratégique de la direction peut-il encore tenir le coup ? La direction va-t-elle accepter de continuer à actionner la vis sans fin des économies ?

Selon les évaluations de l’expert économique du CSE Central, le projet initial de la direction nécessitait une purge d’au moins 600 emplois. Sauf si la direction trouvait les moyens de diminuer le coût du travail à France Télévisions. Comment ? En révisant l’accord collectif de l’entreprise sur certaines dispositions : remise en cause de la prime d’ancienneté, suppression de RTT et de congés spéciaux. Quoi d’autre ? Suppression de l’indexation en Outre-mer ? De la bonification des heures du week-end ? Nous n’avons aucun détail, la direction reste muette sur ses intentions. Les annonces sur le budget 2025 vont-elles enfin pousser la direction à se rebeller ?

L’IA, planche de salut budgétaire ?

Une autre préoccupation majeure avancée par la CGT est la mise en place à FTV d’un socle technologique d’Intelligence Artificielle qui potentiellement permettrait de développer de nombreuses applications internes. Les élus ont demandé l’ouverture d’une consultation sur ce projet, car le développement industrialisé d’applications peut être un moyen de supprimer à terme de nombreux postes de travail.

Les représentants du personnel ont le droit et le devoir de contrôler la mise en place de l’IA dans l’entreprise, les discours rassurants ne suffisent pas, il faut des engagements. Nous avons besoin de comprendre les impacts potentiels de chaque application et que toutes fassent l’objet de débats dans les instances.

A ce stade nous n’avons aucune information claire sur des projets concrets. L’enjeu est majeur en matière de qualité, d’éthique mais aussi d’impacts sur l’emploi.

Le CSEC déclenche l’alerte économique

La dégradation des perspectives budgétaires, actée par la loi de finance 2025, ne pourra qu’accentuer cette logique mortifère d’économies que connaît l’entreprise depuis près de 13 ans. C’est pourquoi les élus du CSE Central, anticipant les annonces budgétaires ont décidé d’engager une alerte économique. Une liste de questions précises (voir ci-dessous) a été transmise à la direction qui a maintenant obligation d’y répondre par écrit. La direction a une obligation de transparence vis à vis des salariés et de leurs représentants, il ne peut y avoir de plan caché.

Le CSE Central a la possibilité d’aller jusqu’au Conseil d’Administration pour obtenir des réponses, donc y compris des représentants de l’Etat qui siègent à ce Conseil. Mais au-delà, ce sont toutes les autorités de tutelle qui vont devoir s’expliquer. Comment allons-nous faire pour assurer nos missions avec un budget autant affaibli ?

Les représentants de la CGT s’activent auprès de toutes les commissions Culture et Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat sur le projet de loi de finances 2025 et le projet de COM 2024-2028. Avec désormais une question clef : comment déployer un projet si le financement prévu, déjà insuffisant, n’est plus au rendez-vous ?

La situation est d’autant plus préoccupante que la question du mode de financement n’est pas réglée, même si des initiatives parlementaires sont lancées pour trouver une alternative à la budgétisation qui serait une catastrophe supplémentaire pour l’Audiovisuel Public. Il reste 2 mois et demi pour trouver une solution...

La CGT alerte les salariés ainsi que les pouvoirs publics sur l’extrême gravité de cette situation. Il ne suffit pas de claironner la nécessité de disposer d’un Audiovisuel Public fort, encore faut-il lui en donner les moyens. L’Audiovisuel Public est un régulateur de la démocratie. L’affaiblir, c’est affaiblir le vivre ensemble et renforcer ceux qui montent des murs entre les citoyens.

Encore une fois, les salariés vont devoir agir pour faire entendre leur voix, comme chaque fois que leur avenir est gravement menacé.

 

Paris, le 11 octobre 2024

 

*csec

Délibération du CSEC de France Télévisions

dans le cadre du droit d’alerte économique

 

Depuis plusieurs mois, des signes inquiétants laissent présager une dégradation grave de la situation économique de l’entreprise.

Face aux informations préoccupantes concernant la situation stratégique, économique et sociale de notre entreprise, des incertitudes qui pèsent sur son avenir et de l’absence de réponses de la direction à de nombreuses questions, il apparaît nécessaire aux élus du CSE Central de France Télévisions d’enclencher un droit d’alerte économique conformément aux dispositions prévues par le Code du travail (articles L.2312-63 et suivants).

En tant que représentants des salariés, nous avons le devoir de nous assurer que les décisions prises par la direction dans un contexte politique, économique et budgétaire très dégradé ne mettront pas en péril la pérennité de l’entreprise, les emplois et les conditions de travail des salariés. Notre rôle est de veiller à la protection des emplois et à la préservation des conditions de travail. L’objectif de cette démarche est de clarifier la situation actuelle qui de notre point de vue manque de transparence.

Plusieurs éléments nous conduisent à exprimer nos préoccupations et à considérer qu’un droit d’alerte économique est justifié :

  1. Signes inquiétants de dégradation de la santé financière de l’entreprise :

Nous avons constaté une baisse significative de certains indicateurs financiers en 2024, pour 2025 et les années suivantes car la trajectoire budgétaire actée à l’automne 2023 et sur laquelle l’entreprise s’est engagée est remise en question.

La situation de la trésorerie de l’entreprise oblige la direction à emprunter en fin de mois afin de pouvoir honorer ses factures et charges diverses, dont les salaires, en attendant le versement des dotations publiques.

L’entreprise a des difficultés à maintenir les investissements nécessaires et est encline à les reporter sur l’année suivante afin de préserver l’équilibre budgétaire.

  1. Impacts potentiels sur l’emploi :

L’analyse des orientations stratégiques de l’entreprise et de la trajectoire budgétaire pluriannuelle établie en 2023, amènent les élus à penser qu’une réduction des effectifs est   à craindre. A fortiori si la trajectoire budgétaire pluriannuelle est amputée d’une partie de ses crédits.

Cela n’est pas assumé comme tel par la direction mais l’observation de la politique de l’emploi actuelle sur les postes vacants, le non-renouvellement de contrats CDD, le gel des embauches sur des centaines de postes mis en réserve suite à la RCC et l’externalisation croissante d’activités sont des signaux d'alerte sérieux. Ces mesures, si elles se confirment, pourraient avoir des conséquences dramatiques sur l’emploi et les conditions de travail, sans que les élus aient la visibilité nécessaire sur la situation réelle de l’entreprise.

Le manque de communication claire de la direction sur ces sujets renforce nos inquiétudes quant aux impacts de la stratégie de l’entreprise sur l’emploi.

  1. Changements stratégiques :

Les orientations stratégiques de l’entreprise envisagées, et largement engagées, ne sont plus complètement financées. Des réductions de coûts importantes et des modifications dans l’organisation du travail et de la couverture conventionnelle des salariés sont à l’étude et n’ont été ni présentées aux élus ou aux OSR ni justifiées. Nous craignons que ces décisions n’engendrent des conséquences négatives à court et moyen terme sur la stabilité économique de l’entreprise et sur la qualité de l’emploi.

Ces éléments constituent une menace directe grave pour la pérennité de l’entreprise et les emplois, et ce silence de la direction devient intenable.

En conséquence, dans ce contexte, il est du devoir des élus d’agir afin de :

  • Obtenir des informations claires, détaillées et transparentes sur la situation économique, financière et stratégique de l’entreprise ;
  • Disposer d’une clarification des orientations stratégiques de l’entreprise et du Contrat d’Objectifs et de Moyens compte-tenu des modifications de la trajectoire pluriannuelle de financement ;
  • Connaitre les impacts de ces changements sur le COM, la stratégie de l’entreprise et le  calendrier de déploiement des projets
  • Connaître l’impact des décisions de révision budgétaires 2024-2028 sur les emplois, les conditions de travail et la viabilité à long terme de l’entreprise ;
  • Obtenir un dialogue social transparent afin de prévenir toute dégradation significative de la situation économique qui pourrait affecter la situation des salariés.

Nous demandons la tenue rapide d’une réunion exceptionnelle du CSEC afin d’examiner les éléments en notre possession et engager le cas échéant les démarches nécessaires pour une expertise  indépendante, si la situation le justifie, au regard de la liste des questions suivantes auxquelles la direction répondra par écrit avant la réunion.

Liste des questions :

1 - Objectifs stratégiques

Quels sens et crédibilité donner à la consultation du CSEC sur les orientations stratégiques de l’entreprise et le Contrat d’Objectifs et de Moyens si la trajectoire budgétaire pluriannuelle est révisée avant même l'entrée en vigueur du COM ? 

Une modification des orientations stratégiques et/ou du COM est-elle envisagée ?

Quels sont les objectifs ETP pour les années 2025-2028 et leurs conséquences ?

Quels sont les projets de modification de structure et de l’organisation envisagés par la direction pour les années 2025-2028 ?

Des abandons de mission sont-ils envisagés et si oui lesquels ?

2 - Sur la situation financière de l'entreprise :

  • Quelle est la situation financière actuelle de l'entreprise ?
  • La direction compte-t-elle prendre des mesures pour éviter un déficit en 2024 compte tenu du non-versement des budgets de transformation ?
  • Quelles seront les conséquences d’un déficit de l’entreprise en 2024 ?
  • Quelles sont les prévisions de budget pluriannuel 2025-2028 ?
  • Y a-t-il des actifs ou des biens que l'entreprise envisage de céder pour faire face aux difficultés financières ? Si oui, lesquels ? A quoi serviront les produits de ces cessions ?

3 - Sur les perspectives de l'entreprise :

  • Quelles sont les prévisions de l'entreprise en matière de plan de charge d’activité au Siège, dans le Réseau Régional et en Outre-mer ?
  • Quelles actions ou plans de restructuration sont envisagés pour redresser la situation (réduction des coûts, licenciements, fermetures de sites) ?
  • La direction a-t-elle envisagé des partenariats ou des fusions ?
  • La direction envisage-t-elle la création de filiales communes avec d’autres entreprises de l’audiovisuel public pour y loger certaines activités ?
  • La direction envisage-t-elle des transferts d’activité vers les filiales de France Télévisions ? Si oui, lesquelles et à quelle échéance ?
  • La direction envisage-t-elle des développements d’activité dans les filiales ? Si oui, lesques ?
  • Quels sont les risques identifiés par la direction à court et moyen terme ?

4 - Conséquences des difficultés économiques sur l'emploi :

Sur l'impact général sur les effectifs :

  • L’entreprise envisage-t-elle une réduction de ses effectifs dans les mois et les années à venir ?
  • Des suppressions de postes sont-elles prévues ? Si oui, combien, dans quelles directions et quels services, et selon quelle temporalité ?
  • La direction prévoit-elle des départs volontaires, des incitations à la retraite anticipée ou des départs contraints ?
  • Quels seront les impacts des difficultés financières sur les conditions de travail (heures supplémentaires, réorganisations, congés) ?
  • Y a-t-il un risque de retard dans le paiement des salaires dans les prochains mois ?
  • La direction envisage-t-elle des aménagements ou des modifications des contrats de travail pour répondre à la situation (modification des horaires et/ou des lieux de travail, ajustement des rémunérations) ?
  • A supposer que la direction considère que la trajectoire d’effectifs sera stable, quels moyens sont envisagés pour maintenir le niveau de masse salariale tel que prévu dans le COM sans réduction des effectifs ?

Sur la gestion des contrats de travail :

  • Des licenciements économiques sont-ils envisagés ? Si oui, quel en serait le calendrier et les modalités ?
  • Envisagez-vous de ne pas renouveler les contrats à durée déterminée (CDD) ou les missions d'intérim en cours ?
  • Y aura-t-il une réduction ou un gel des embauches en CDD et CDI à court terme ?

5 - Sur l’impact sur la couverture sociale et les rémunérations :

  • La direction compte-t-elle remettre en cause la couverture conventionnelle des salariés issue notamment de l’accord collectif  de 2013 dans les mois et les prochaines années ?
  • La direction a-t-elle fait réaliser un audit de l’accord collectif par un cabinet extérieur ? Si oui dans quel but et compte-t-elle le transmettre aux OSR ?
  • Les difficultés financières vont-elles impacter les augmentations salariales, les primes ou les avantages sociaux comme les tickets restaurant ou la mutuelle ?
  • Envisagez-vous un gel ou une réduction des augmentations de salaire, des promotions ou des évolutions de carrière ?

6 - Sur les conditions de travail et la charge de travail :

  • Quels seront les impacts sur les conditions de travail des salariés restants après une éventuelle réduction d’effectifs ?
  • La direction prévoit-elle des changements dans l’organisation du travail pour faire face aux difficultés économiques ?
  • Les salariés devront-ils assumer des responsabilités et tâches supplémentaires à la suite de suppressions de postes ? Si oui lesquelles ?
  • Des ajustements sont-ils envisagés sur les horaires de travail ?

 7 - Sur la sous-traitance et l'externalisation :

  • Quel est le taux de recours à la prestation par direction ? Combien d’emplois cela représente-t-il pour chaque direction ?
  • La direction prévoit-elle d’amplifier le recours à la sous-traitance ou aux prestataires externes ?
  • Y a-t-il des plans d’externalisation de certains services ou fonctions dans les filiales de FTV ou à l’extérieur du groupe pour faire face aux difficultés financières ? Si oui lesquelles ?
  • Si des services sont externalisés, quel sera l’impact sur les salariés concernés ? Seront-ils transférés ou licenciés ?

 8 - Sur l’impact sur la santé et la sécurité des salariés :

  • Les difficultés économiques auront-elles un impact sur les moyens alloués à la prévention des risques professionnels et à la sécurité des salariés ?
  • Comment l’entreprise compte-t-elle accompagner les salariés qui pourraient être touchés par la souffrance au travail liée à l’incertitude sur leur emploi ou à une charge de travail accrue ?
  • Alors même que le programme de transformation est présenté au CSE central, quels effets les réductions du budget auront–elles sur la qualité de l’accompagnement des salariés?

9 - Sur les mesures mises en place :

  • Quelles actions immédiates la direction a-t-elle mis en place pour pallier les difficultés financières (réduction des dépenses, non remplacement, suppression de missions temporaire, rediffusions de programmes, etc.) ?
  • Des audits ou diagnostics financiers ont-ils été réalisés récemment pour évaluer la situation économique et les mesures à prendre ?

10 - Sur les engagements sociaux et environnementaux :

  • Les difficultés économiques remettent-elles en cause les engagements environnementaux pris par l'entreprise (objectif de décarbonation, formation, sécurité, politique de développement durable) ?
  • Comment l'entreprise prévoit-elle d'informer et de protéger les salariés face à la situation actuelle ?

11 - Sur l’introduction massive de l’Intelligence Artificielle dans l’entreprise

  • Quel est l'objectif de l'introduction d’un système global d'IA dans l'entreprise ? Quel est le budget alloué au projet d’introduction de l’IA et comment sera-t-il financé ?
  • Quand la direction engagera-t-elle une information consultation à ce sujet ?
  • Quels sont les bénéfices attendus de l’introduction de l’IA pour l’entreprise, tant en termes de productivité que de réduction des coûts ?
  • Quelles tâches ou processus seront automatisés ou optimisés par l'IA ?
  • Quelles seront les conséquences directes de l'introduction de l'IA sur les emplois actuels ? Des suppressions de postes sont-elles prévues ?
  • L'introduction de l'IA entraînera-t-elle une modification des conditions de travail (horaires, charge de travail, organisation des tâches) ?
  • L’impact environnemental de l’IA va-t-il être inclus dans l’évaluation de la pertinence de l’outil ? Les effets rebond, du fait de la consommation énergétique massive de ces outils, vont-ils être intégrés à cette évaluation ?

Les élus demandent à la direction de répondre par écrit d’ici fin octobre 2024 aux questions posées et de fournir aux élus des explications écrites détaillées et chiffrées sur la situation financière et économique de l’entreprise, ainsi que sur ses perspectives à court et moyen terme.

Au vu de ces constats préoccupants, nous, membres du CSE Central demandons la tenue d’une réunion exceptionnelle pour débattre des réponses données par la direction et de décider de la suite à donner à ce droit d’alerte économique.

Adopté à l’unanimité des élus par 25 voix sur 25

Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO et SNJ s’associent

Paris, le 08 octobre 2024

 

 

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France Télévisions Stratégie - Fusionner, automatiser, se planter

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France Télévisions Stratégie

Fusionner, automatiser, se planter

 
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241007aLe jeudi 3 octobre, dans le journal de 20h, Anne-Sophie Lapix s’excusait à l’antenne de la bourde de la veille. Dans l’édition du 2 octobre, le téléspectateur attentif avait dû bien rigoler devant son téléviseur en découvrant le slogan lunaire de France Stratégie :

« Évaluer, anticiper, se planter »

Une fois de plus, la rédaction était tombée dans le panneau de petits rigolos qui passent leurs temps sur les réseaux sociaux à détourner des slogans qui finalement traduisent bien plus la réalité du pays que ceux vendus à prix d’or par des sociétés de communications.

Le vrai slogan étant : Évaluer, anticiper, débattre, proposer.

Le problème, c’est que ce genre de crash en direct, France Télévisions les accumulent depuis quelques temps.

En septembre c’était des images d’un jeu vidéo qui étaient considérées comme réelles, en Juin, Marine Le Pen découvrait dans les 4 Vérités de Télématin, une de ses affiches de campagne détournée, « Je suis Gendarme, le 9 Juin je quitte la Corse ».

A chaque fois, des excuses en fin d’édition, ou le lendemain, et c’est le minimum.

Mais la séquence tourne en boucle sur les réseaux sociaux et à chaque fois nous sommes ridicules.

Il ne s’agit pas dans le cas présent de faire le procès de ce qui s’est passé le 2 octobre, il s’agit simplement de se demander collectivement comment faire pour éviter une bonne fois pour toute ces erreurs.

Comment se retrouve à l’antenne un tel éléphant que personne n’avait vu venir ?

Il serait plus qu’urgent de revoir les process, de remonter les pistes et d’en tirer les bonnes conclusions pour éviter d’amuser la galerie à notre insu et de devoir à terme, nous excuser de nous excuser trop souvent.

Mais il y a de quoi être inquiet, avec le projet Genesys de modernisation des régies, contrairement à ce que le nom évoque, c’est moins d’humain et plus d’électronique, qui sera incapable de faire la différence entre le Figaro et le Gorafi.

On enlève des yeux, on enlève de l’humain, on enlève du temps de cerveau disponible pour fabriquer une édition, une course en avant pour réduire les coûts et aller encore plus vite. Vers quoi ? Au vu de ces erreurs à répétition, on en vient à se le demander.

Alors la CGT a une méthode pour ralentir et réfléchir : 

Évaluer, anticiper, débattre, proposer …

 

Paris, le 07 octobre 2024

 

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1er octobre 2024 - Mobilisons-nous aussi pour l’audiovisuel public

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1er octobre 2024

Mobilisons-nous aussi

pour l’Audiovisuel Public

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C’est l’un des effets de la dissolution surprise décidée par Emmanuel Macron : au 1er janvier 2025 l’audiovisuel public pourrait se retrouver sans budget, donc en cessation de paiement.

Depuis deux ans, une fraction de la TVA assure le financement des missions de nos entreprises via un dispositif transitoire décidé en urgence après la suppression de la contribution à l’audiovisuel public décidée par Macron en pleine campagne électorale pour sa réélection.

Ce dispositif arrive à échéance à la fin de l’année, mais à ce jour rien n’a été voté pour remplacer les 4 milliards d’euros nécessaires au fonctionnement de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA.

Plusieurs pistes et propositions de loi sont sur la table :

  • La rétrocession d’une partie des recettes de l’État, c’est à dire une budgétisation soumise aux arbitrages politiques en cours d’année et sans visibilité pluriannuelle.
  • La prolongation du dispositif actuel de financement par une fraction de la TVA, qui laisserait l’audiovisuel public au même niveau d’incertitude sur son avenir.
  • La proposition d’une nouvelle contribution pérenne affectée à l’audiovisuel public, progressive en fonction du niveau de revenu des citoyens.

C’est cette dernière proposition que défend la CGT : une contribution affectée, pérenne et plus juste que l’ancienne redevance (puisqu’en fonction des revenus de chacun). Elle garantirait durablement l’avenir des entreprises de l’audiovisuel public.

Il y a urgence à se mobiliser, car le texte qui sera voté déterminera a priori le mode de financement de l’Audiovisuel Public pour toute la mandature.

Il y a urgence aussi à apporter des garanties constitutionnelles pour protéger l’audiovisuel public des décisions politiques qui pourraient, du jour au lendemain, démanteler ce bien commun. C’est le projet de l’extrême-droite.

Au-delà des heures de divertissement, de culture, d’histoire, d’information, produites par les entreprises de l’audiovisuel public, c’est un pan entier de l’économie française qui est concerné. Hors emplois directs, l’Audiovisuel Public fait vivre 4.500 entreprises et représente 108.000 emplois. Il finance directement une partie de la création cinématographique et représente une partie des droits SACEM pour la musique.

Dans l’Audiovisuel Public, la CGT continue également de se battre contre les projets de holding ou de fusion qui, au nom de la “rationalisation”, visent à amputer nos entreprises d’une nouvelle part de leurs moyens, humains et financiers.

A France Télévisions, la CGT revendique un budget à la hauteur de nos missions afin que cesse la dégradation continue des conditions de travail des salarié·e·s et l’externalisation de l’emploi et des activités, ainsi qu’un rattrapage salarial au moins du niveau de l’inflation.

Le 1er octobre, nous revendiquons un financement pérenne de l’Audiovisuel Public, à la hauteur de nos missions !

 

Carte des manifestations ici ➠

 

Paris, le 30 septembre 2024

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Pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la loi retraites 1er octobre 2024 Pour sauvegarder l’avenir de l’Audiovisuel Public

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Préavis de grève

Pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la loi retraites 1er octobre 2024

Pour sauvegarder l’avenir de l’Audiovisuel Public

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Plusieurs organisations syndicales et de jeunesse, dont la CGT, appellent à manifester et à faire grève le 1er octobre pour qu’enfin les urgences sociales, exprimées dans les mobilisations comme dans les urnes, soient entendues !

Retraites, salaires, services publics, c'est sur ces sujets centraux pour la population que nous pouvons gagner et arracher des victoires au moment où le président de la République cherche à imposer contre la volonté́ générale le maintien du cap libéral et autoritaire, de plus en plus réactionnaire et avec l’appui de l'extrême droite

Nous avons été des millions à nous mobiliser pendant des mois contre la retraite à 64 ans. Macron a décidé́ de passer en force mais a été sanctionné par une lourde défaite aux élections législatives. Nous pouvons donc maintenant gagner l’abrogation de la réforme des retraites ! De plus, nos salaires ne peuvent plus régresser face à l’inflation !

Ce sont les raisons pour lesquelles la CGT appelle à manifester le 1er octobre pour obtenir :

  • L’augmentation des pensions et des salaires, un Smic à 2 000 euros, la fin des inégalités entre les femmes et les hommes et l’indexation des salaires sur l’inflation.
  • Les moyens financiers et humains pour l’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’environnement et l’Audiovisuel Public pour permettre l'accès de tous et toutes à des services publics de qualité.

Les dividendes atteignent une fois de plus des records et chaque année 170 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués sans contrepartie aux entreprises. Les jeunes sont parmi les premier·es à subir ces politiques de casse sociale. Soyons solidaires, pensons à leur avenir, à celui de nos enfants.

A France Télévisions, la CGT revendique :

  • La mise en place d’une contribution universelle à l'Audiovisuel Public proportionnelle aux revenus afin de créer un mode de financement pérenne et dynamique assurant lui son indépendance du pouvoir politique et économique.
  • Un budget à la hauteur de nos missions afin que cesse la dégradation continue des conditions de travail des salarié·e·s et l’externalisation de l’emploi et des activités
  • Une mesure salariale exceptionnelle pour rattraper la forte inflation de 2022 à 2024.

Pour satisfaire ses revendications, la CGT appelle les salariés à cesser le travail le 1er octobre 2024 à partir de 00h et pour une durée de 24h.

Le 1er octobre marque le début des discussions sur le budget de l’État et de la Sécurité́ sociale à l’Assemblée Nationale. C’est le moment de gagner qu’enfin les plus riches et les multinationales soient taxés pour financer nos services publics, la justice sociale et environnementale. C’est le moment de gagner l’abrogation de la réforme des retraites !

C’est maintenant qu’il faut peser. Ce ne sera possible que par un rapport de force clair et massif.

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1er octobre 2024 - Toutes et tous dans la rue pour défendre les services publics et se battre pour les urgences sociales !

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Toutes et tous dans la rue pour défendre les services publics et se battre pour les urgences sociales !


Les élections législatives et le désaveu des politiques néolibérales d’E. Macron ne lui ont pas servi de leçon. Malgré le rejet massif des réformes des retraites et de l’assurance chômage, l’appel à augmenter urgemment les salaires et à reconstruire des services publics ambitieux sur le territoire, le Président de la République a choisi un Premier ministre de droite qui a d’ores et déjà annoncé des réformes à venir en matière d’immigration et de sécurité, pour donner des gages à l’extrême-droite. C’est inacceptable ! 

L’enjeu premier de la rentrée pour nos professions demeure le projet de loi de finances pour 2025. Actuellement, les travaux ont pris un retard considérable, les ministres démissionnaires bloquent les « lettres plafond » malgré la demande répétée de la commission des finances de l’Assemblée nationale de les obtenir, dans un contexte de fort déficit public. La situation est explosive. 

Cette loi de finances va être déterminante pour toutes les entreprises de l’audiovisuel public car son financement provisoire (assis sur une part de la TVA) est sur le point de tomber d’ici la fin de l’année. Des milliers d’emplois sont en jeu.

Dans le spectacle vivant, nous devons éviter de nouvelles coupes budgétaires et obtenir le refinancement du service public tout en pérennisant le Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS). Le contexte budgétaire est tel que dès l’été Bercy a annoncé la nécessité de coupes massives dans tous les ministères sans envisager une seule minute des mesures de justice fiscale (taxation des profits et hyper-riches). Cette lutte est celle des emplois et des salaires. Bon nombre d’entre nous ont des plannings de travail vides pour la saison à venir, les structures sont exsangues et si nous ne nous mobilisons pas, c’est un plan de licenciement massif et silencieux qui sera mis en œuvre. 

Si la réforme d’assurance chômage a été mise entre parenthèses, elle pourrait revenir très rapidement dans ce contexte budgétaire. Nous devons nous y préparer et pousser nos propositions comme la mise en œuvre de l’accord du 27 octobre 2023 sur l'intermittence du spectacle ou la proposition parlementaire de loi sur la continuité de revenus des artistes auteur·ices. Nous avons l’opportunité historique de revenir sur la réforme des retraites, le bloc central ayant été mis en minorité à l’Assemblée nationale. Tout dépendra de l’importance du mouvement social qui sera mis en œuvre. 

Comme nous l’avons fait avant l’été pour soutenir le programme du Nouveau Front Populaire, que nous estimons le plus proche de nos revendications, il est urgent d’engager une mobilisation pour mettre la pression sur l’Assemblée nationale et le gouvernement pendant tout l’examen de la loi de finances pour gagner des perspectives pour l’avenir et faire reculer l’extrême-droite dans ce pays ! 

La CGT Spectacle appelle à la grève et à rejoindre les mobilisations interprofessionnelles mardi 1er octobre 2024 ! Le Front Populaire est avant tout le mouvement social, donnons-nous les moyens de nos ambitions ! 

 

qcode.jpegRetrouvez tous les rdv en flashant ce QR code (actualisation régulière). ou rapprochez-vous des syndicat

 

Paris, le 20 septembre 2024

 

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Documentalistes du Siège - 100 % de grévistes, 0 réponse de la direction

cgt siege 

Documentalistes du siège

 100 % DE GRÉVISTES

0 RÉPONSE DE LA DIRECTION

 
   

 

« L’intégralité des documentalistes service Médiathèque est en grève ce jour ».

C’est par ce message que la rédaction a été informée du suivi de la grève.

100 % des documentalistes statutaires de la Médiathèque et de la Vidéothèque des Sports ont fait grève mardi 10 septembre. La mobilisation s’est poursuivie mercredi, avec autant d’intensité (99 %).

C’est bien la preuve du ras-le-bol des salarié·e·s, lassé·e·s par des mois de discussions avec la direction qui n’a jamais su apporter de réponses à leurs revendications :

  • Absence de reconnaissance des compétences supplémentaires mises en pratique…
  • Absence de promotions pendant 10, 15, 20 ans voire plus…Alors que le passage moyen à FTV est de 7 ans.
  • Absence de revalorisations salariales, pire que cela, certain·e·s bloqué·e·s car trop jeunes ou sénior·e·s ! Quelle ironie ! Quand on sait que les documentalistes ont contribué à ce que FTV obtienne les labels Diversité en faisant les recensements.
  • Sous-effectifs et non remplacements des absents alors que leurs missions et leur charge de travail ne cessent d’augmenter…

Les documentalistes, profession majoritairement féminine, veulent en finir avec ce plafond de verre et exigent des vraies évolutions de carrière. Elles et ils ont démontré leur détermination.

Le combat ne fait que commencer.

Paris, le 12 septembre 2024

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La rentrée doit être sociale !

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 La rentrée doit être sociale !

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 . 

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Le 7 juillet dernier, l’heure était au soulagement. Nous pouvons nous féliciter de la forte mobilisation des travailleur·euses de nos secteurs, partout en France et notamment à l'occasion du Festival d’Avignon, qui a contribué à empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir. Mais la lutte est loin d'être terminée.

L’extrême droite n'a jamais été aussi forte dans notre pays et compte aujourd’hui 143 député·es à l’Assemblée nationale.

Elle reste un danger imminent, y compris pour nos professions. Plus que jamais, le combat contre l’extrême droite et ses idées doit rester une de nos priorités.

Le contexte politique actuel reste inédit et inquiétant. Malgré l'échec cinglant de son parti dans les urnes aux élections européennes et législatives, le Président Macron a choisi de ne pas reconnaître sa défaite électorale et la victoire du Nouveau Front Populaire. Son choix de nommer au poste de Premier ministre Michel Barnier, néo-libéral convaincu et aux positions dures sur l'immigration est un signal donné à la droite et l'extrême droite au mépris des principes démocratiques.

 Comme pendant le mouvement contre la réforme des retraites où nous étions des millions dans la rue, le Président n’écoute personne à part lui-même. Il est l’artisan principal de cette crise politique sidérante. Car la situation économique du pays n’en demeure pas moins préoccupante avec un déficit public qui se creuse et le refus de nombreux partis de trouver des recettes nouvelles en taxant le capital.

C’est dans ce contexte politique et économique tendu que pèsent sur nos secteurs de nouvelles menaces de coupes budgétaires et pour l’audiovisuel public le risque de ne pas trouver de financement adéquat et pérenne après la suppression de la contribution à l'audiovisuel public par Emmanuel Macron. L'emploi de milliers de salarié·es, intermittent·es et permanent.es est menacé. La CGT Spectacle va continuer à œuvrer ces prochaines semaines en intersyndicale pour construire un rapport de force et défendre nos professions. Sur le plan social, même si nous pouvons nous féliciter de la suspension de la réforme d’assurance chômage qui aurait, si elle avait été mise en place, précarisé davantage les chômeur·euses du régime général, l’accord professionnel unanime du 27 octobre 2023 qui prévoit des améliorations indispensables pour les droits des intermittent·es n’a toujours pas été pris en compte. La proposition de loi sur la continuité de revenus des artistes auteur·rices est quant à elle en suspens avec la recomposition de l’Assemblée nationale. Les salarié·es intermittent·es sont toujours discriminé·es dans leur accès au droit aux arrêts de travail. Les enseignant·es artistiques sont toujours déconsidéré·es et sous-payé·es. Les dangers que l’Intelligence artificielle fait peser tant sur l’emploi que sur la sincérité du débat public ne sont pas pris en charge.

Si nous voulons améliorer nos conditions d’existence et vivre de nos métiers, nous devons être en mesure de continuer à construire et amplifier les mobilisations de demain. Le calendrier, étant incertain et n’étant pas à l’abri de mauvaises surprises, nous devons nous tenir prêt·es à réagir à tous les scénarios.

Ainsi, la Fédération CGT spectacle appelle dès aujourd'hui à rejoindre les mobilisations, les actions, les initiatives qui ont lieu et qui auront lieu partout en France dans les prochaines semaines.

Partout où cela est possible, soyons présent·es.

Organisons des AG et des agoras. Restons visibles et uni·es.

Continuons, d'avancer dans l'unité et d’œuvrer pour celle-ci.

Nous avons quelques semaines pour que la journée de mobilisation du 1er octobre à l’appel de l’intersyndicale soit le point de départ d’une grande mobilisation et puisse être vecteur de changement pour le monde du travail.

Nous avons les moyens de changer les choses. Alors soyons les acteur·ices de ce changement !

 

Paris, le 6 septembre 2024

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Les manifestations en France du samedi 07 septembre

 

. Agen - 11h Devant la Préfecture / Place Armand Fallières

. Aix-en-Provence - 18h Place de la Rotonde

. Ajaccio - 10h Devant la Préfecture 

. Albertville - 14h Devant la mairie 

. Albi - 11h Devant la Préfecture 

. Alès - 11h Devant la Sous-Préfecture

. Amiens - 14h Place de l'Hôtel de Ville 

. Angers - 14h Place du Ralliement

. Angoulême - 15h Parvis de la gare

. Annecy - 14h Devant la Préfecture

. Arras - 15h Devant la Préfecture

. Auch - 11h Place de la Libération

. Autun - 11h Devant la Sous-Préfecture

. Auxerre - 11h Place Surugue

. Avignon - 14h30 Cours Jean Jaurès

. Bagnols-sur-Cèze - 10h Place Mallet

. Bastia - 10h Devant la Préfectur

. Bayonne - 11h Place de la liberté

. Belfort - 11h Devant la Préfecture

. Bergerac - 11h Devant le Palais de Justice

. Besançon - 15h Place de la Révolution

. Bordeaux - 11h Place de la Victoire

. Boulogne-sur-Mer - 11h Devant le Théâtre Monsigny

. Bourg-en-Bresse - 14h Champ de foire (du côté de l'amphi)

. Bourges - 15h Devant la Préfecture du Cher

. Brest - 14h Place de la Liberté

. Bédarieux - 11h Sur les marches de la Mairie

. Béziers - 11h Devant la Sous-Préfecture

. Caen - 14h Phenix Université Campus 1

. Cahors - 10h30 Devant la Préfecture

. Calais - 15h Devant le Théâtre, Place Albert Ier

. Carcassonne - 9h Portail des Jacobins, rue Courtejaire

. Chambéry - 11h Parc du Verney

. Charleville-Mézières - 14h30 Devant la statue de Charles de Gonzague

. Chartres - 16h Place des Halles

. Châteauroux, 17h30 Belle-Isle

. Clermont-Ferrand, 11h Place de Jaude

. Coutances - 10h30 Place Saint-Nicolas

. Creil - 10h30 Place du marché

. Dieppe - 11hFontaine du Quai Henri IV

. Digne-les-Bains - 10h30 Devant la Préfecture

. Dijon - 18h Place Darcy

. Draguignan - 14h Devant la sous-préfecture

. Dreux - 11h Devant la Sous-Préfecture

. Epinal - 14h Devant la Préfecture

. Figeac - 16h Devant la Sous-Préfecture

. Foix - 10h30 Halles aux grains

. Gap - 14h Devant la Préfecture

. Grenoble - 18h Place Félix Poulat

. Guéret - 15h Devant la Préfecture

. Jonzac - 14h30 Jardin Public, Square Leclerc

. La Roche-sur-Yon - 10h Devant la Préfecture

. La Rochelle - 10h30 Parvis de la gare

. La Tour-du-Pin - 10h Place du Champs de Mars

. Laval - 10h Place du 11 Novembre

. Le Havre - 14h Devant l'université, cours de la République

. Le Mans - 10h Devant la Préfecture

. Le Puy-en-Velay - 10h Place des droits de l'Homme

. Lille - 18h30 Place de la République

. Limoges - 14h Place de la République

. Lodève - 10h Devant la sous-préfecture

. Lons-le-Saunier - 14h30 Parc des Bains

. Lyon - 15h Place Bellecour

. Manosque - 17h Porte de la Saunerie

. Marmande - 14h Place Clémenceau

. Marseille - 14h Porte d'Aix

. Mende - 11h Place du foirail

. Metz - 10h Place de la République

. Montauban - 9h30 Place Lalaque

. Montbard - 18h Devant la Sous-Préfecture

. Montbéliard - 14h30 Parvis de la gare

. Montpellier - 18hPréfecture de Montpellier

. Montélimar - 10h Parvis de la Médiathèque

. Morlaix - 15h Place des Otages

. Moulins - 14h30 Place de l'Allier

. Mulhouse - 14h Place de la Bourse

. Muret - 11h Place Léon Blum

. Mâcon - 14h30 Devant la Préfecture

. Nancy - 15h Place Simone Veil

. Nanterre - 13h Esplanade de la gare Nanterre Préfecture

. Nantes - 10h30 Devant la Préfecture de Loire-Atlantique

. Narbonne - 10h Devant la Sous-Préfecture

. Nevers - 11h Devant les grilles de la préfecture, square de la Résistance

. Nice - 10h Place Garibaldi

. Niort - 11h Devant la Préfecture

. Nîmes - 12h Devant la Préfecture

. Orléans - 11h Devant la Préfecture

. Paris - 14h Bastille

. Pau - 11h Place Verdun

. Perpignan - 14h Devant la Préfecture

. Poitiers - 14h Devant la mairie de Poitiers, Place du Maréchal Leclerc

. Privas - 15h Devant la Préfecture de l'Ardèche

. Périgueux - 11h Devant le Palais de Justice

. Quimper - 14h Place de la Résistance

. Redon - 10h30 Place du Parlement

. Reims - 14h Devant la Fontaine de la Solidarité

. Rennes - 15h Place Charles de Gaulle

. Rodez - 10h30 Devant la Préfecture de l'Aveyron

. Rouen - 15h30 Place de l'Hôtel de Ville

. Saint-Brieuc - 14h Place Duguesclin

. Saint-Dié-des-Vosges - 10h Devant la Sous-Préfecture

. Saint-Etienne - 16h Le Clapier, 2 boulevard Pierre-Mendès-France

. Saint-Genis-Pouilly (01) - 10h Devant le Centre Jean Monnet

. Saint-Lô - 11h Parvis de La Source – Médiathèque

. Saint-Nazaire - 11h Place des droits de l'Homme et du citoyen

. Saint-Omer - 11h Devant la Sous-Préfecture

. Saint-Quentin - 15h Devant la Sous-Préfecture

. Saintes - 10h Devant le Palais de Justice

. Strasbourg - 14h30 Place Kléber

. Tarbes - 11h Place Verdun

. Thonon-les-Bains - 11h Place des Arts

. Toulon - 10h En bas du cours Lafayette

. Toulouse - 16h Métro Jean Jaurès

. Tours - 15h Place Jean Jaurès

. Troyes - 14h Place de l'Hôtel de Ville

. Tulle - 11h Devant la Cathédrale

. Ussel - 11h Place Voltaire

. Vannes - 18h Devant la Préfecture du Morbihan

. Vendôme - 10h30 Devant la Sous-Préfecture

. Verdun - 11h Pied du Monument de la Victoire, rue Mazel

. Vesoul - 9h30 Place de la République

. Villefranche-sur-Saône - 11h Place des Arts 

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Les documentalistes en colère ! Préavis de grève

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PREAVIS DE GREVE

Les documentalistes en colère ! 

 
   

Au sein d’une rédaction qui présente toujours des projets plus ambitieux les documentalistes font face à une augmentation de la charge de travail et des missions dans un service en sous-effectif chronique et à une absence de reconnaissance de leur travail. Il est temps que cela cesse et qu’ils soient reconnus à leur juste valeur autant fonctionnelle que pécuniaire.


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Paris, le 5 septembre 2024

 

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Communiqué intersydical - IV3 / FTR - Malaise profond des salariés et incertitudes sur leur activité

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IV3/FTR : Malaise profond des salariés et incertitudes sur leur activité

Communiqué intersyndical

 

La direction de l’information est responsable de cette situation !

En septembre 2023, le lancement précipité du projet Tempo a provoqué dysfonctionnements et malaise au travail, tant en régions qu'au siège de FTV.

L'inquiétude a rapidement gagné les salariés, notamment à FTR (site de Vaise à Lyon) et IV3 (coordination des éditions Nationales et Régionales) s’interrogeant sur les répercussions sur leurs activités, leurs conditions de travail et le sens donné à leur travail.

Ces deux entités, auparavant indépendantes, ont été placées sous la responsabilité d’un manager unique, nommé Rédacteur en chef - Coordinateur IV3 / FTR.

Conséquences de cette réorganisation :

  • Rédacteurs en chef démis de leurs fonctions et privés de leurs pouvoirs décisionnaires.
  • Multiples arrêts maladie de cadres, épuisés par cette nouvelle
  • Réduction drastique du personnel à IV3, avec parfois une seule personne planifiée le week-end. Une alerte Danger Grave et Imminent a même été déclenchée en novembre
  • Première grève de l'histoire de FTR, suite à la mise en place du projet TEMPO qui a considérablement augmenté la charge de travail des salariés

Du côté des collectifs, la peur de disparaître corps et âmes dans la restructuration de l’offre d’information est plus que jamais vivace. Dernier exemple en date, FTR cesse son activité numérique (collaboration avec Franceinfo) alors que c’est l’une des priorités de FTV.

On se demande encore pourquoi ce choix de deux entités dirigées par le même manager n’est pas remis en cause.

À part une volonté de démobiliser les salariés, de faire disparaître des activités et/ou de les remplacer par des machines et logiciels, quel est l’objectif de la direction ?

Les organisations signataires exigent :

  • La cessation immédiate des méthodes de management brutales et non respectueuses des accords en vigueur
  • L’engagement de la direction de l’information à respecter et protéger les salariés d’IV3 et de FTR, conformément au droit du travail qui impose à tout employeur de protéger la santé des salariés.

Paris, le 22 juillet 2024

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Le préavis de grève du 18 juillet 2024, est maintenu.

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Suite des législatives, les exigences sociales doivent être entendues
Rassemblements du 18 juillet 2024

 
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Le camp progressiste affiche une première victoire électorale arrachée grâce à la mobilisation citoyenne. Emmanuel Macron doit respecter le résultat des urnes. Pas question de continuer sa politique économique et sociale violente. Pour que nos exigences sociales soient entendues, la CGT, la FSU et plusieurs autres organisations appellent à des rassemblements le 18 juillet, 1er jour de session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale.

Le préavis de grève CGT est maintenu (voir le préavis ici) pour permettre aux salariés de FTV d’y participer et rappeler que nous demandons un financement pérenne pour l’Audiovisuel public.

 Quelques rendez-vous :color manif

  • Paris : Place de la République - 12h
  • Toulouse : A la préfecture - 12h
  • Bordeaux : A la préfecture - 12h30
  • Marseille : A la préfecture - 12h
  • Lyon : A la préfecture -12h
  • Nantes : A la préfecture - 18h
  • Strasbourg : Place Broglie - 12h
  • Rouen : A la préfecture - 12h30
  • Le Havre : A la sous-préfecture – 11h
  • Béziers : A la sous-préfecture - 18h 

 

 

 

Liste complète en cliquant ici ➠

 

Paris, le 17 juillet 2024

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Propagande de l’extrême droite - L’ARCOM doit s’engager

cgt ftv  

Propagande de l’extrême droite

L’ARCOM doit s’engager

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D’ici la fin du mois de juillet, l’ARCOM devra se prononcer sur le renouvellement éventuel des fréquences de CNews et C8.

Comme l’ont déjà souligné plusieurs tribunes, une pétition ayant à ce jour recueilli plus de 200 000 signatures et nombre d’articles émanant de différentes rédactions, ces deux chaînes ne cessent de contrevenir gravement au cahier des charges qu'elles se sont engagées à respecter.

La propagande d'extrême droite s'y déverse sans retenue et pollue le débat public. En témoignent les 44 mises en garde, mises en demeure et amendes prononcées par l’ARCOM ces dernières années, dont voici un échantillon, non exhaustif :

  • Le 10 juillet 2024 : condamnation de CNews à une amende de 80 000 euros pour manquement à ses obligations lors d’un débat où les invités ont déclaré que « l’immigration tue ».
  • Mai 2024 : condamnation de CNews à une amende de 50 000 euros pour des propos diffamatoires affirmant que l’antisémitisme et la surpopulation carcérale étaient liées à « l’immigration arabo-musulmane ».
  • Mars 2024 : mise en garde de C8 pour un baiser forcé et des attouchements envers une chroniqueuse.
  • Mars 2024 : mise en garde de CNews pour des propos établissant un lien entre l'immigration, l'hygiène et les punaises de lit.
  • Juin 2023 : mise en garde de C8 suite à l’invitation en plateau de faux policiers de la BRAV-M.
  • Mai 2023 : condamnation de C8 à une amende de 300 000 euros pour injure envers la maire de Paris Anne Hidalgo.
  • Février 2023 : condamnation de C8 à une amende de 3 500 000 euros pour injures répétées envers Louis Boyard, député de la France Insoumise.
  • Mai 2022 : mise en demeure de CNews pour des propos négationnistes d’un chroniqueur affirmant que le ghetto de Varsovie aurait été mis en place pour raisons sanitaires.
  • Février 2022 : mise en garde de CNews pour visualisation erronée d’un sondage avant le premier tour de l’élection présidentielle.
  • Octobre 2021 : mise en garde de C8 pour avoir diffusé en prime time un film délivrant un message hostile à l’IVG.
  • Juin 2021 : mise en demeure de CNews pour non-déclaration du temps de parole d’un candidat RN invité dans plusieurs émissions.

Cela dure depuis bientôt 10 ans, depuis que Vincent Bolloré a brutalement transformé une chaîne d’information en continu en un organe de propagande, après avoir, en 2015, poussé au départ l’ensemble de la rédaction d’I Télé.

En 2012, il y avait 2 députés RN à l’Assemblée nationale. En 2017, ils étaient 8. En 2022, l’Assemblée nationale comptait 89 députés d’extrême droite, et après les élections anticipées de 2024, ils sont 143.

Si le vote d’extrême droite est bien évidemment lié à de nombreux facteurs, comment ne pas lier cette progression fulgurante du nombre de députés à la montée en puissance du projet d’extrême droite dans les médias détenus par Vincent Bolloré ?

Outre CNews et C8, le milliardaire a mis la main sur le Journal du Dimanche et Europe 1, ces prises de contrôle s’accompagnant à chaque fois d’un changement de ligne éditoriale et de départs massifs de journalistes.

Ce groupe de médias constitue aujourd’hui une formidable machine de guerre au service des idées de l’extrême droite. Pendant la campagne des législatives, dans l’urgence, nous avons ainsi vu la mise à l’antenne d’Europe 1 d’une émission quotidienne dont l’ARCOM a souligné le traitement favorisant systématiquement la parole des candidats RN et leurs soutiens. Dans sa mise en demeure, le régulateur a dénoncé le traitement du Nouveau Front Populaire « de manière systématiquement critique et virulente, en des termes souvent péjoratifs et outranciers ».

Cette mise en demeure intervenue trop tardivement dans la campagne souligne les limites des outils de régulation, de même que l’absence d’effets des multiples condamnations sur la ligne éditoriale de CNews et C8.

Depuis presque 10 ans, les obsessions de l’extrême droite sont diffusées à longueur de journée sur des médias dont l’audience ne fait que croître, CNews ayant pour la première fois dépassé l’audience de BFM TV en juin 2024. Cela déteint sur l’ensemble du débat public, dans les expressions utilisées par nos responsables politiques, y compris les plus modérés.

Cela rejaillit dans les thématiques qui nourrissent le débat public. Au lieu de parler de la dégradation des services publics, du manque de professeurs ou de la fermeture de services hospitaliers, nous subissons l’enchaînement des polémiques sur l’abaya, l’immigration ou les OQTF (obligations de quitter le territoire français).

Si nous souffrons de voir nos antennes de service public contaminées par cette fièvre ambiante, l’enjeu est également existentiel pour l’audiovisuel public dans son ensemble. S’il arrive au pouvoir, le Rassemblement National projette de privatiser l’ensemble de nos médias. Avant la dissolution, le groupe RN à l’Assemblée nationale avait proposé un amendement dans le projet de loi sur la holding/fusion pour passer le budget de l’audiovisuel public à 0 euros.

Pour nous, la menace contenue dans la propagande diffusée par CNews ou C8 n’est pas abstraite. L’avenir de 16 000 salariés, celui des radios et des télévisions qui permettent d’assurer un débat démocratique de qualité lors des campagnes électorales, l’avenir d’une information et d’un divertissement de service public dont le projet est d’élever le citoyen en l’armant contre les fakes news constituent l’un des enjeux pour les années qui viennent.

Voilà pourquoi la CGT de France Télévisions appelle solennellement l’ARCOM à ne pas renouveler les fréquences de CNews et C8, et les députés de la nouvelle assemblée à légiférer contre la concentration des médias, et pour un financement pérenne de l’audiovisuel public.

Paris, le 15 juillet 2024

 

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Préavis de grève - Exigeons le respect des urnes !

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PREAVIS DE GREVE

Exigeons le respect des urnes !

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Lors du dernier scrutin des élections législatives, nous avons franchi une première étape qui doit permettre de renouer avec le progrès social, mais le plus important reste à faire. Cette première victoire électorale a été arrachée grâce à la mobilisation citoyenne.

Rien n'était écrit d'avance, les forces de gauche ont su s'unir et proposer un autre avenir tout en faisant barrage.

La stratégie de dissolution de Macron favorisant la prise du pouvoir par l'extrême droite et ses alliés a été mise en échec. Le plus grave a été évité, même si les incertitudes demeurent quant à la constitution d'un gouvernement résolument tourné vers le progrès social.

La responsabilité des élu-e-s du Nouveau Front Populaire est immense, nos exigences sociales le sont tout autant.

La CGT de France Télévisions, qui a toujours été claire sur ses valeurs, exige :

  • L'abrogation de la réforme des retraites.
  • L'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux.
  • L'égalité professionnelle réelle femmes-hommes.
  • Des moyens pour nos services publics et en particulier pour l’Audiovisuel Public structurellement sous-financé.
  • Un mode de financement de l’Audiovisuel Public pérenne et dynamique au travers d’une taxe affectée proportionnelle au revenu de chacun.
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays.
  • La garantie des libertés, en commençant par voter une amnistie des militant·es syndicales·aux condamné·e·s lors d'actions revendicatives.

La CGT de France Télévisions appelle solennellement Emmanuel Macron à respecter le résultat des urnes. Pas question de continuer sa politique économique et sociale violente. Le nouveau gouvernement doit être formé au plus vite, autour du programme du Nouveau Front Populaire.

Le 18 juillet 2024, la CGT de France Télévisions appelle tous les salarié·e·s à cesser le travail à partir de 00h pour une durée de 24h et à rejoindre les rassemblements prévus devant les Préfectures et à Paris à proximité de l'Assemblée Nationale pour exiger la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.

Ne nous faisons pas voler notre victoire !

Paris le 12 juillet 2024 
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Négociation métiers techniques - Un marché de dupe au service des économies

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Négociation métiers techniques

Un marché de dupe au service des économies

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En préalable à cette négociation qui concerne 8 métiers, la CGT a proposé une méthode claire afin que chaque partie soit au courant des conséquences sur l’emploi de la mise en place des évolutions de métiers proposées par la direction, en particulier pour les métiers polyvalents.

Car au-delà de la dégradation des conditions de travail que cela peut produire du fait de l’accumulation de tâches, cela peut amener à des suppressions de postes. Que compte faire la direction ? Suppression de postes ? Redéploiement sur de nouvelles activités ? Si oui lesquelles ? Ou bien économie d’ETP et donc de masse salariale ?

Une direction insincère

La direction a refusé de répondre à ces questions, prétendant être dans l’incapacité de le faire. Mensonge ou véritable incapacité ? Nous avions déjà une petite idée de la réponse. Mais il aura fallu attendre le début du mois de juillet pour avoir des éléments concrets. Ils ne sont d’ailleurs pas venus de la DRH en charge de la négociation, mais de la directrice financière de FTV qui a tenu un langage de vérité en commission économique du CSE Central.

En effet, FTV aurait une difficulté à tenir son niveau d’investissement car ces derniers ne produisent aucun retour sur investissement. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’aux yeux de la direction, les investissements techniques et sur des systèmes d’informations ne sont assortis d’aucun gain de productivité liés à des évolutions de pratiques professionnelles qui permettraient de substantielles économies sur la masse salariale.

Et bien voilà, les choses sont claires. Il aura fallu attendre le discours cash de la direction financière pour comprendre l’objectif réel de la direction sur l’évolution de certains métiers : faire des économies de masse salariale et sur l’emploi.

Dans ces conditions, comment accepter la moindre concession sur la mise en place d’une polyvalence qui n’a comme seul but de réduire la masse salariale ?

Un dogmatisme stérile

La CGT a fait de nombreuses propositions, notamment pour maintenir le périmétrage existant de certaines évolutions à des cas de figure précis, en particulier sur les plateaux du Siège. La direction n’en a pas voulu, enfermée dans un dogmatisme absolu d’extension des évolutions de métiers à toute l’entreprise.

Mais quand cela l’arrange elle consent à des entorses incompréhensibles. Ainsi, alors que le métier de CTR (Cadre Technique de Réalisation) a disparu à Franceinfo au profit de celui de Chargé de réalisation, la direction veut déployer le CTR dans le réseau régional en y incluant, tant qu’à faire, l’infographie. Et en Outre-mer ce sera un Chargé de réalisation auquel on ajoutera des tâches d’exploitation, histoire de charger un peu plus la mule.

Un bricolage indigeste pour un empilage de tâches et une reconnaissance salariale au rabais, sans parler de la préparation du déploiement des régies automatisées puisque la fiche de poste de CTR le permet : c’est la raison même de l’apparition de ce métier dans d’autres entreprises du secteur.

Et ce n’est pas tout : l’ensemble des salariés du réseau concernés qui ne pratiquaient que la mise en image ou l’infographie, et qui accèderaient à cet emploi, seraient formé.es à la seconde compétence et pourraient se voir demander d’exercer les deux, alors même que d’un point de vue salarial seul le montant de celle qu’ils/elles pratiquaient au préalable serait intégré au salaire de base. Une bassesse supplémentaire qui serait génératrice d’une inégalité salariale inacceptable.

La proposition de la CGT : le déploiement partout à FTV de l’emploi de Chargé de réalisation qui ouvre une véritable perspective de carrière aux techniciens sur tout le périmètre de l’entreprise – c’était même une proposition de la DRH de FTV en 2021 dans le cadre de la régionalisation de France 3 -, car nous défendons l’unicité des métiers qui permet une meilleure mobilité pour les salariés qui le souhaitent dans l’entreprise.

Cette perspective s’est vraisemblablement perdue dans les limbes suite au changement de DRH et à la reprise en main des négos métiers par une certaine frange de la DRH de FTV.

Qui va oser signer cela ?

Il est donc clair qu’à l’exception, peut-être, d’un ou deux métiers particuliers pour laquelle la direction a enfin entendu les demandes légitimes des salariés concernés, la CGT ne signera pas de tels accords. Car après des repositionnements fonctionnels insuffisants de personnels, assortis de faibles évolutions salariales, cela permettra à la direction de réaliser une économie massive d’emplois au prix d’une dégradation sans précédent des conditions de travail de ces nouveaux personnels polyvalents.

Cerise sur le gâteau, les métiers les plus polyvalents seraient a priori déployés dans le réseau régional, en Outre-mer et à la Fabrique en extérieur, et pas sur les plateaux du Siège qui nécessitent des salariés experts. Ce manque de respect pour le travail des salariés est inacceptable.

Pour la CGT, il ne faut pas céder à l’appât d’un faible gain de court terme qui ne mènera qu’à renforcer un individualisme délétère au sein des collectifs, et qui ne produira à terme qu’une déstructuration supplémentaire de nos capacités à produire des programmes de qualité. Qui pourrait par exemple imaginer, comme le propose la direction, un technicien de plateau qui serait seul, en extérieur ou en studio, en charge de la lumière, du son, des caméras, du cadrage, de la sécurité, des éléments de décor et de l’accueil du public ?

Parmi les rares avancées de cette négociation, l’aboutissement après 5 ans de travail sans relâche d’une proposition de redéfinition du métier de Chargé d’Edition Numérique qui permettra de nouvelles évolutions de carrière pour certains et une montée en puissance de ces fonctions si importantes pour nos activités numériques.

Paris, le 12 juillet 2024

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Élections législatives 2024 - L’espoir renaît, l’Audiovisuel Public respire…

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Élections législatives 2024

L’espoir renaît, l’Audiovisuel Public respire, mais l’avenir dépend aussi de vous !

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La CGT de France Télévisions se félicite du barrage anti fasciste auquel les citoyens français ont répondu très massivement. Le Nouveau Front Populaire, auquel la CGT appelait à voter, devient le premier groupe à l’Assemblée nationale, même s’il n’est pas majoritaire.

L’espoir

Rien n’est réglé mais l’espoir est de retour. L’enjeu est désormais de reconstruire une plus grande justice sociale dans notre pays, à laquelle les plus riches doivent massivement contribuer. Hausse des salaires, SMIC à 1600€, abrogation de la réforme des retraites portant l’âge de départ à 64 ans, égalité salariale : il est permis d’espérer.

En ce qui concerne l’audiovisuel public et France Télévisions, en particulier, la menace de la privatisation semble écartée. Mais il y a urgence à définir un nouveau mode de financement durable et indépendant du pouvoir politique, et ce, avant la fin de l’année 2024.

Le financement devra permettre de financer correctement les missions du service public, en particulier la lutte contre la désinformation massive que subissent les citoyens de notre pays. France Télévisions a un rôle majeur à jouer à ce sujet. Chacun a pu prendre conscience de cette impérieuse nécessité au cours des semaines passées.

Stoppons la haine et soyons irréprochables

La CGT a dénoncé les attaques ignobles subies par certains de nos collègues de la part des représentants de l’extrême droite et salue le travail de tous les collègues, journalistes et techniciens qui ont permis au débat démocratique de vivre sur nos antennes malgré l’urgence de l’organisation des élections.

Mais il convient maintenant de mener une réflexion sur le rééquilibrage du pluralisme des idées sur nos antennes, en particulier dans les éditions nationales de France 2. Nous dénonçons une information trop cadenassée par la direction de l’information et ses cadres, où les différents courants de pensée ne sont pas traités à égalité.

Qui fait l’information ? Les faits dont rendent compte des journalistes en tout indépendance, ou bien une poignée de cadre éditoriaux qui décident depuis leurs bureaux de ce que doit être la réalité montrée sur nos antennes ? Que penser de l’omniprésence, dans nos journaux, du fait divers, qui vise à maximiser l’audience en jouant sur l’émotion, ou des micro-trottoirs qui servent de caisse de résonance au populisme, sans rien expliquer du monde qui nous entoure ?

Que dire encore de certains éditorialistes qui font ouvertement campagne pour les candidats de droite et de la macronie ?

Il faut d’une part sortir d’une logique de télé-miroir, qui va de pair avec une paresse journalistique, pour devenir une télévision où on apprend et où comprend. Il faut en outre se doter de la capacité de démonter, en direct, les mensonges les plus grossiers proférés par certains politiques. Il faut s’organiser pour cela et se former, pour le plus grand bien des citoyens.

Et après ?

Les aspirations à plus de justice sociale et au partage des richesses exprimées dans le vote, notamment celui des classes populaires, doivent maintenant se traduire partout dans nos entreprises.

La CGT de France Télévisions prendra toute sa place aux côtés des salariés pour gagner davantage de droits, pour un plan de rééquilibrage salarial après 10 ans de modération et pour une politique de l’emploi dynamique qui serve les nécessaires développements de nos activités.

Pour ce faire, nous appelons tous les salariés qui le souhaitent à nous rejoindre afin de construire le rapport de force indispensable dans notre entreprise et gagner des avancées concrètes sur les salaires, l’emploi et les conditions de travail.

Comment se syndiquer à la CGT de France Télévisions ?

La CGT de France Télévisions est composée de deux syndicats complémentaires qui travaillent ensemble au quotidien :

  • Le SNRT-CGT de France Télévisions (Syndicat National de la Radiodiffusion, de la Télévision et de l’Audiovisuel) pour les personnels techniques et administratifs
  • Le SNJ-CGT (section des journalistes de la CGT) pour les journalistes

Pour vous syndiquer, rien de plus simple, il vous suffit de répondre à l’expéditeur du mail (CGT France Télévisions) pour recevoir ensuite toutes les informations nécessaires afin de finaliser votre adhésion.

Paris, le 8 juillet 2024

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Locale du Mans - Une situation complexe et douloureuse

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  Locale du Mans

  Une situation complexe

  et douloureuse

 
 

 

Depuis des mois, la locale du Mans vit une situation difficile, qui génère beaucoup d’interrogations, de perturbations et d’inquiétudes au sein du collectif de travail.

Dans ce contexte, plusieurs salarié·es ont été directement affecté·es dans leur santé et dans leur quotidien au travail. Les élu·es des Pays de la Loire suivent ce dossier, dans le souci permanent de protéger les personnes concernées.

Dans un premier temps, cette situation a mené à un diagnostic commandé par la direction auprès d’un cabinet indépendant. Cette étude n’a pas permis d’aboutir à la caractérisation des éléments, dans la mesure où son périmètre ne correspondait pas à la nature des faits pour lesquels les élu·es des Pays de la Loire avaient lancé l’alerte.

C’est pour cela que le CSE a décidé que les investigations devaient être poursuivies, en raison notamment des obligations légales de l’employeur sur les sujets de santé, sécurité et conditions de travail. Le travail entamé par le cabinet Midori se poursuit donc avec le comité harcèlement, composé uniquement de membres de la direction. Sur ce dossier suivi par les élus depuis son commencement, l’opacité de fonctionnement de cet organisme sera contrebalancée par les nombreux éléments à disposition des élus de proximité, qui leur permettent d’avoir une compréhension assez fine de la situation et des enjeux.

Tenus par le devoir de confidentialité, les élu·es ne peuvent pas en dire plus. Cependant, ce dossier est particulièrement complexe et ne peut pas être résumé par quelques éléments révélés par un tract publié cette semaine.

Cette mise en lumière d’éléments du dossier ne peut, selon nous, que renforcer le mal-être des salarié·es concerné·es, sans pour autant apaiser le collectif de travail.

Les élu·es Cgt de France 3 Pays de la Loire appellent l’ensemble des salarié·es à faire preuve de bienveillance les uns avec les autres, et à ne pas chercher à se substituer à une enquête en cours.

Les conclusions n’ayant pas été rendues, rien ne permet d’anticiper de quelconques suites judiciaires sur ce dossier. En tout cas, toutes les personnes concernées doivent pouvoir continuer à exercer leur métier sans craindre le jugement ou les questions déplacées de leurs collègues.

 

Le 3 juillet 2024

 

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Face à l’extrême-droite, 5 jours pour agir

 

 cgt ftv Face à l’extrême droite,
5 jours pour agir
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Nous le savions depuis la dissolution voulue par Emmanuel Macron, l’extrême droite se trouve aux portes du pouvoir. Après un résultat record aux élections européennes, la poussée du RN vient de se confirmer au premier tour des élections législatives.

Rien n’est encore joué

Au soir du 1er tour, dans 290 circonscriptions, trois candidats se trouvaient en position de se maintenir ou de se désister. Ce 2 juillet à 8h, il reste encore 126 triangulaires. Et les choses peuvent encore bouger d’ici ce soir 18h, heure limite de dépôt des candidatures et donc des désistements.

Malgré les violentes attaques qu’il a subi pendant toute la campagne, le nouveau front populaire aura su conserver son cap. Au soir du premier tour, les responsables des partis qui composent cette alliance ont tous été très clairs : pas une seule voix pour l’extrême-droite ! Les candidats de gauche qui ne seraient pas en position de l’emporter sont appelés à retirer leurs candidatures.

Sauvons les valeurs républicaines

A droite et chez les macronistes, les positions ne sont malheureusement pas aussi claires et certains continuent de prôner un « ni-ni », qui ne peut que profiter à l’extrême droite.

Ils semblent oublier les présidentielles de 2017 et 2022 où les électeurs de gauche n’ont pas fait la fine bouche pour s’opposer au RN. Car ce parti n’est pas, et ne sera jamais un parti comme les autres. Le racisme d’État, la destruction de nos services publics et de nos libertés, l’accentuation d’une politique au profit des plus riches se trouvent au cœur de son programme.

Au-delà des divergences politiques, la CGT appelle donc chaque candidat, chaque responsable politique, chaque citoyen à agir dans le sens de l’intérêt général, celui des travailleuses et des travailleurs et de la société dans son ensemble. Pas une seule voix ne doit aller à l’extrême droite.

L’audiovisuel public en danger de mort

En tant que salarié.es de l’audiovisuel public, ces élections représentent également un enjeu existentiel pour nos entreprises et pour chacun d’entre-nous. En effet, le RN a déjà annoncé qu’il engagerait, dans les plus brefs délais, la privatisation de nos médias, s’il accédait au pouvoir. Et nous savons que faute de rentabilité, cela signifierait purement et simplement la fermeture d’un grand nombre de chaînes, d’antennes, ou de studios avec son lot de licenciements secs.

Nous appelons donc chaque salarié·e de l’audiovisuel public à agir concrètement pour éviter ce sinistre tableau. Il nous reste quelques jours pour tracter, discuter avec nos collègues, voisins, familles, amis ou pour se syndiquer. Une semaine pour s’assurer d’une couverture responsable de cette fin de campagne sur nos antennes. Une semaine pour prendre des procurations. Une semaine pour construire, tous ensemble, un avenir désirable.

Le Nouveau Front Populaire est en situation d’être l’alternative républicaine et sociale. Nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et le financement des services publics.

Paris, le 2 juillet 2024

 

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Quand la Bête immonde ressurgit

 cgt ftv Communiqué de la CGT France Télévisions   tv color
   

Quand la Bête immonde ressurgit

 

Depuis la victoire du RN aux élections européennes, les digues républicaines tombent et les discours de haine ne se cachent plus.

Notre confrère et collègue, le journaliste Karim Rissouli a donné, ces derniers jours sur les réseaux sociaux, la lecture, glaçante, d’une lettre d’insultes reçue à son domicile.

Un autre journaliste de France Télévisions, Mohamed Bouhafsi témoigne de la multiplication des insultes racistes dont il est victime sur les réseaux sociaux.

« Bougnoule », « bicot », « sale arabe » : les mots évoquent les pires époques de notre histoire. La menace, désormais, est bien là. La haine xénophobe ressurgit de manière décomplexée.

La CGT de France Télévisions apporte tout son soutien et son estime à ses deux collègues et confrères, elle condamne absolument ces attaques et menaces haineuses. Elle rappelle que les injures racistes sont un délit puni par la loi.

Elle demande à la direction de France Télévisions de saisir la justice pour défendre nos deux collègues.

Ces graves faits viennent rappeler que l’extrême droite est avant tout raciste. Par son discours xénophobe, par les gens qui le dirigent, le Rassemblement national est bien le creuset de la haine de l’Autre, avec son cortège de racisme, d’antisémitisme, d’attaques contre les plus fragiles, d’exclusion et de division. Aux antipodes des fondements de la République.

Est-ce cette société que nous voulons ?

Fidèle à ses valeurs, la CGT appelle à tout faire pour empêcher l’extrême-droite d’arriver au pouvoir. Elle appelle au contraire à promouvoir un autre projet de société, basé sur les solidarités, le respect de notre planète et de ses habitants, un projet qui tourne le dos au libéralisme effréné qui accroit les inégalités et sert de terreau à la xénophobie.

 

Paris, le 28 juin 2024

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Ensemble, barrons la route au RN

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Ensemble,
barrons la route au RN

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La CGT, aux côtés d'autres syndicats, médias indépendants, associations de défense des droits et mouvements citoyens, appelle à participer à un grand événement public ce jeudi 27 juin à 18h, Place de la République, à Paris.

 

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Libertés ! au pluriel

Parce que le RN s’attaquera à toutes et tous si par malheur il accédait au pouvoir. 

La liberté de créer, d’exister, d’aimer, de s’exprimer, de manifester, d’informer, de croire, de simplement défendre nos droits fondamentaux, de se mobiliser pour la justice sociale et écologique.

Si les migrants, les minorités, les jeunes des quartiers populaires, les femmes, les personnes LGBT seront les premières victimes de l’extrême-droite, nous sommes toutes et tous menacé·es. 

 

 

Libertés !

Parce que nous avons expérimenté la détestation du RN pour les mouvements sociaux, les initiatives citoyennes, les luttes populaires. Les obsessions rances de l’extrême-droite, son enfermement identitaire, son projet de peur et de violence fracturent notre société et organisent la lutte de toutes et tous, contre toutes et tous.

Libertés ! 

Parce que nous savons la haine farouche du journalisme qu’entretient le parti d’extrême-droite. Listes noires de journalistes, interdictions d’accréditation, refus de répondre, menaces physiques, procès, harcèlement sur les réseaux, groupuscules identitaires mobilisés. À cela s’ajoute, la désinformation, et les médias de la haine du groupe Bolloré.

Libertés ! 

Parce que barrer la route au RN, c’est ouvrir de nouvelles voies vers l’espérance, dans un espace public apaisé et pluraliste, dans une attention redoublée aux solidarités. 
C’est ouvrir de nouveaux possibles en matière de droits et de conquêtes sociales, après des années de régressions et répressions.

Ce jeudi 27 juin à République à partir de 18h à Paris, artistes, intellectuels, journalistes, vidéastes et personnalités du monde associatif, sportif ou syndical se mobilisent. La CGT a déposé un préavis de grève pour cette journée d’action.

Ensemble, fier·es de nos diversités et fort·es de notre pluralisme, nous pouvons barrer la route à l'extrême droite.

 

Paris, le 26 juin 2024

 

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Communiqué intersyndical - Nous dénonçons la complaisance de la direction de l’info à l’égard de l’extrême droite

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Nous dénonçons la complaisance de la direction de l’info
à l’égard de l’extrême droite

 

Nous, journalistes, techniciens, administratifs, représentants syndicaux, apportons notre soutien aux confrères et collègues, membres de la SDJ de la rédaction nationale de France 3 qui ont signé la tribune intitulée « Pour un front commun des médias contre l’extrême droite », publiée le 19 juin 2024 par Médiapart.

Nous sommes indignés par leur mise à l’écart des sujets ayant trait aux élections législatives, imposée par la direction de l’information de France Télévisions suite à cette prise de position. Le directeur de l’information invoque pour justifier cette décision inique « les principes professionnels en matière de conflits d’intérêts comprenant le cas des soutiens aux candidats » et « l’image d’impartialité des rédactions de France Télévisions ».

Nos collègues n’ont pas appelé à voter pour les uns ou les autres. Ils n’ont pas été partisans. Ils sont simplement humanistes et républicains. Ils ont appelé à faire front contre l’extrême droite.

Face à ce danger, nous sommes bien d’accord avec eux, il ne peut y avoir de compromis. Notre pays porte dans sa mémoire les stigmates douloureux des politiques nationalistes qui ont abouti à l’effroyable conflit de 1939-45.

Aujourd’hui, le Rassemblement national représente une menace pour les institutions, pour les libertés fondamentales – dont la liberté d’expression, qu’à France Télévisions nous devrions brandir comme un étendard. Son discours de haine contre l’Autre vise à diviser la société, détruire les principes républicains de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité. Outre le fait que ce parti xénophobe est l’ennemi des travailleurs, des syndicats, des services publics pour tous, des protections, des minorités sexuelles, des « Français d’origine étrangère », des cultures et des solidarités, il menace ouvertement, jusque sur nos plateaux télé, la liberté de la presse.

Nous, salariés et citoyens, défenseurs des médias libres et indépendants, nous alertons contre le danger qui est aujourd’hui bien réel : celui de l’extrême droite.

Vu la situation, nous nous étonnons que la direction du 1er groupe audiovisuel français puisse, ici et maintenant, prôner une neutralité hypocrite. Nous nous en inquiétons. Prendre parti contre la xénophobie et la transphobie, punis par la loi, relève non pas d’une faute mais d’une responsabilité morale, éthique, qui devrait être placée au-dessus de toutes choses.

Invoquer un principe de neutralité, dans la période qui est la nôtre, revient à accepter l’inacceptable. Et ça nous ne l’acceptons pas.

D’autant que la direction de l’information semble avoir une conception pour le moins fluctuante de ce « principe ». Elle est apparemment moins prompte à recadrer ses rédacteurs en chef ou ses éditorialistes vedettes qui passent leur temps à dénigrer le Nouveau Front populaire dans leurs tweets ou leurs éditoriaux à l’antenne.

Il faut sortir de la manipulation qui consiste à mettre dos à dos la gauche et l’extrême droite. Cela n’a rien à voir. Les uns respectent les principes de la République, les autres pas. Le Conseil d’État a lui-même précisé qu’on ne pouvait pas qualifier d’extrême un parti comme La France insoumise.

La direction de l’info peut-elle vraiment donner des leçons d’impartialité, lorsqu’elle a choisi, au mépris de la Démocratie, de faire débattre les seuls Gabriel Attal et Jordan Bardella, lors de la campagne des Européennes ? Ou lorsqu’elle permet au Premier ministre de faire irruption sur un plateau sans y avoir été invité, en pleine campagne ?

Doit-on en déduire qu’elle a depuis longtemps choisi son camp et ses vainqueurs ? Qu’elle fait déjà allégeance aux futurs maîtres ?

Nous, journalistes, techniciens, administratifs, représentants syndicaux n’accepterons ni de rester ni neutres, ni de rester impartiaux.

France Télévisions est la télévision du public, pas celle de l’Etat. Présent ou à venir.

Paris, le 24 juin 2024

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Préavis de grève CGT et SUD - Prenons collectivement conscience de la situation

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 Préavis de grève CGT et SUD


des 20, 22, 27 et 29 juin 2024

 

PRENONS COLLECTIVEMENT CONSCIENCE DE LA SITUATION

 

Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Les politiques qui tournent le dos au social et qui créent du déclassement, l’abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force malgré la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l'absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l'extrême droite prospère.

En décidant de dissoudre l'Assemblée nationale, et d'organiser des élections législatives en trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux Olympiques, le président de la République prend une lourde responsabilité.

Il faut un sursaut démocratique et social. A défaut, l'extrême droite arrivera au pouvoir.

Dans ce contexte les syndicats CGT et SUD ont réagi en déposant un préavis de grève pour les 20, 22, 27 et 29 juin 2024. La direction est-elle vraiment consciente de la situation ? Elle est en tout cas venue les mains vides comme seule réponse aux nombreuses exigences des salarié·es alors que dans le même temps elle conclut de mirobolants contrats avec la production privée.

« Augmentation immédiate des salaires avec indexation sur les prix »

La direction ne prévoit aucune enveloppe supplémentaire, elle attend les derniers arbitrages dans le cadre des PARSI et argue de l’incertitude du moment qui pèse à la fois sur le financement et la pérennité de l’entreprise.

Elle oublie soigneusement d’évoquer les accords conclus avec les syndicats de producteurs privés signés les 17 mai et 17 juin. France Télévisions va donc poursuivre son biberonnage historique en donnant 500 millions d’euros chaque année pendant 5 ans ! La direction a donc des priorités mais ce n’est pas la rémunération des salarié·es.

« Mesures concrètes pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes »

La direction renvoie sur l’accord égalité professionnelle qui vient d’être prorogé de 2 ans.

Nous pourrions nous en féliciter si la direction respectait sa signature. Dernier exemple en date : l’aménagement unilatéral de la composition des comités salaires dans la plus totale opacité et déloyauté, arguant que le texte n’était pas clair.

« Le financement des objectifs d’antenne (y compris les législatives) sans empiéter sur les autres activités et en préservant les conditions de travail des salarié·es »

La direction explique que tout se fera à moyens constants, il faudra donc faire des économies au 2nd semestre. Nous avons surtout le sentiment qu’elle n’a aucune conscience de la charge de travail que va induire cette campagne express avant le tunnel des JO. Pour la CGT et SUD il est hors de question d’accepter un nouveau tour de vis à la rentrée. La révision de la voilure du projet Tempo, non financé, est une nécessité.

« Des créations de postes sur de nouvelles missions afin de lutter efficacement contre les fake news et pour répondre massivement présent sur le numérique, les plateformes et les réseaux sociaux »

La direction est persuadée qu’on peut se débrouiller avec l’existant donc sans création de postes. La PDG a annoncé une nouvelle organisation du numérique pour la fin de l’année.

Le renforcement du numérique est claironné depuis des années par la direction. Pour quel résultat ? Concrètement aucun, les services web régionaux sont toujours à l’os. Il est vrai que pour la PDG le renforcement passe par des fusions…

« Retour à la retraite à 60 ans et départs anticipés pour les métiers pénibles »

La direction souhaite négocier un accord sur les fins de carrière. Annoncé depuis 1 an, il était prévu fin 2024. Aujourd’hui tout est remis en question.

Surtout, la direction attendra sagement la publication de l’intégralité des décrets qui pourraient être pris sur le sujet, pour ne surtout pas être mieux-disante que la loi. Autant dire que la perspective d’un accord s’éloigne donc encore un peu plus.

En conséquence, les syndicats CGT et SUD appellent tous les salarié·es de France Télévisions à cesser le travail les 20, 22, 27 et 29 juin 2024, à partir de 00h et pour une durée de 24h pour chacune de ces 4 journées de mobilisation, et à rejoindre toutes les manifestations, rassemblements et actions organisées partout sur le territoire le 20 juin 2024. Ces journées, soulignons-le, ne sont pas des jours de débats sur nos antennes, débats essentiels dans ce contexte.

  • RDV du 20 juin à Paris :
    14H - Cinémathèque de Bercy – Métro Bercy Lignes 6 et 12

Pour les droits sociaux des citoyens, le respect de notre démocratie et la restauration de la justice sociale, nous appelons les salarié·es à ne pas donner une seule voix à l’extrême droite lors des élections législatives et à voter pour celles et ceux qui portent des mesures de progrès social.

 

Paris, le 19 juin 2024

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TOUTES ET TOUS MOBILISE·ES POUR LA CULTURE ET CONTRE L'EXTREME DROITE ! LE 20 JUIN DOIT ETRE MASSIF !

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TOUTES ET TOUS MOBILISE·ES POUR LA CULTURE ET CONTRE L'EXTREME DROITE !

 

LE 20 JUIN DOIT ETRE MASSIF !

 

  • Remise en cause des libertés de création, de programmation, de diffusion et de la presse ;
  • Privatisation de l’audiovisuel public et remise en cause des services publics ;
  • Suppression du ministère de la Culture ;
  • Développement d'un imaginaire national raciste, xénophobe et anti-LGBTQi+ ;
  • Reprise en main de l’autorité de régulation de la communication audiovisuel et numérique en nommant la direction de l’ARCOM ;
  • Reprise en main des théâtres, opéras, orchestres en changeant à dessein les directions comme l’a fait Meloni en Italie ;
  • Réorganisation des financements publics aux acteurs culturels sur fond de clientélisme ;
  • Menaces sur l’intermittence du Spectacle et destruction des droits sociaux élémentaires en visant les populations les plus fragiles et immigrées ;
  • Remise en cause des libertés syndicales et associatives
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Ces grandes lignes sont le projet du Rassemblement National pour nos secteurs

 

L’extrême droite étant aux portes du pouvoir, nos organisations mesurent leurs responsabilités dans ce moment déterminant pour la démocratie, pour toutes les travailleuses et travailleurs que nous représentons, pour nos secteurs et pour la France.

Face au danger extrême qui nous guette, nos organisations appellent l'ensemble des acteurs culturels à se constituer en collectif, à systématiser les assemblées générales sur les lieux de travail ou ailleurs, dans toutes les villes de France et à participer aux manifestations unitaires contre l'extrême droite et organiser la mobilisation.

Nous appelons l’ensemble du secteur à se mobiliser le jeudi 20 juin prochain et les jours suivants, à Paris et dans toute la France, pour défendre le service public et ses moyens, lutter contre la réforme d’assurance chômage, pour la prise en compte de notre accord du 27 octobre 2023, et pour lutter contre l’extrême droite et ses idées ! Nous appelons tous les salarié·es à investir massivement nos lieux de travail : organisation d'agoras, discussion autour de nos revendications pour inciter nos collègues à rejoindre la mobilisation et à aller voter les 30 juin et 7 juillet !

 

A PARIS RDV LE 20 JUIN A 14H DEVANT LA CINEMATHEQUE DE BERCY - 51,rue de Bercy Paris 12

qr code 20 juin

 

  • Liste des rassemblements (actualisation régulière) : cx/ContreAusteriteCulturelleExtremeDroite

Signataires : CGT Spectacle - Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l’Audiovisuel et de l’Action Culturelle CGT ; SFA CGT – Syndicat Français des Artistes interprètes ; SFR CGT - Syndicat Français des Réalisateurs ; SNAM CGT – Union Nationale des Syndicats d’Artistes Musicien·nes (Enseignant·es et Interprètes) de France ; SNAP CGT - Syndicat National des Artistes Plasticien·nes ; SNJ- CGT - Syndicat National des Journalistes ; SNMS CGT – Syndicat National des Metteuses et Metteurs en Scène ; SNRT CGT Audiovisuel - Syndicat National de la Radiodiffusion, de la Télévision et de l'Audiovisuel ; SPIAC CGT - Le Syndicat des Professionnel·les des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma ; SYNPTAC CGT – Syndicat National des Professionnel·les du Théâtre et des Activités Culturelles ; CGT France Télévisions ; CGT France Médias Monde ; CGT INA ; CGT Radio France ; la CGT Culture - Union Nationale des syndicats CGT du Ministère de la Culture ; F3C CFDT – Communication Conseil Culture CFDT ; SNAPAC -CFDT – Syndicat national des Artistes et des Professionnels de l’animation, du Sport et de la Culture ; CFDT-CULTURE ; SUD – Culture – Syndicat « Solidaires, Unitaires et Démocratiques » de la Culture ; FNAR – Fédération nationale des Arts de la rue ; PROFEDIM – Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique ; SCC – Syndicat des cirques et compagnies de création ; SNSP – Syndicat national des scènes publiques ; SYNAVI – Syndicat National des Arts Vivants ; SYNDEAC – Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles.

Paris, le 18 juin 2024

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JO Paris 2024 - Trêve ou Grève ? La direction a les cartes en main

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JO Paris 2024

 

Trêve ou Grève ? La direction a les cartes en main

 

Les élus ont été informés tout récemment, lors des différents CSE, du dispositif mis en place par France Télévisons pour l’évènement du siècle, les jeux Olympiques de Paris 2024.

Le constat est simple, c’est l’impréparation à tous les étages.

Paris a été désignée « Ville Olympique » en septembre 2017, et qu’a fait FTV depuis cette nomination ? Plan social sur plan social, 1500 salariés en moins en 10 ans, casse des collectifs de travail, réduction des éditions, restructurations, déménagements, externalisation des programmes… Les maigres revalorisations salariales, obtenues après d’âpres négociations, ont fait perdre aux salariés 10% de pouvoir d’achat en 3 ans.

Donc après toutes ces années de démolitions menées au pas de charge, la direction compte sur l’engagement total des salariés pour donner le meilleur d’eux-mêmes durant cette période Olympique ?

Comment s’enthousiasmer sur un tas de ruines ?

Surtout qu’il n’est pas difficile d’imaginer qu’après cette période d’euphorie collective, l’entreprise de démolition dirigée par la PDG et son orchestre va reprendre de plus belle. Pourquoi s’arrêter là, c’est vrai, puisque les salariés n’ont pas d’autres choix que de s’adapter ?

Madame la présidente sachez-le, ces Jeux seront assurés par des salariés épuisés, éreintés, accablés par des années de mauvais traitement, mais nous sommes des professionnels et nous aussi, par sens du devoir et du service public, nous ne souhaitons pas que le téléspectateur soit victime de votre gestion calamiteuse.

Les contraintes, nombreuses, vont rendre la mission des salariés concernés particulièrement difficile. Des difficultés liées aux transports et la multiplication des mesures de sécurité vont obliger la majorité des salariés à anticiper des temps de déplacement largement supérieurs à la normale, sur des routes surchargées et dans des transports en commun qui sont déjà en temps normal au bord de la saturation. Surtout que notre antenne sera quasiment consacrée au direct, donc la conjugaison des deux va engendrer un stress permanent chez les salariés.

Par conséquent, nous vous demandons dans les plus brefs délais de donner une suite à nos revendications pour que ce moment historique pour France Télévisions et pour notre pays se passe le mieux possible, et que nous ne soyons pas contraints d’écrire :

« Trêve Olympique » avec un G majuscule !

Les organisations syndicales signataires de ce tract demandent que l’intégralité des mesures ci-dessous soient mises en place dans les plus brefs délais et que les salariés concernés en soient informés le plus tôt possible :

  • Ouverture sans délai d'une négociation d'une prime exceptionnelle JOP, à l’instar de la SNCF, RATP, POLICE, POMPIER, DGAC, APHP, etc. ;
  • Mise en place d'une organisation pour les déjeuners et diners sur les zones les plus sensibles et les plus contraignantes d'accès ;
  • Mise en place de navettes entre FTV et les principaux sites olympiques ;
  • Possibilité pour les salariés d’avoir recours au taxi quels que soient leurs horaires ;
  • La prise en compte de l’allongement des temps de déplacement domicile/travail dans le calcul des amplitudes de travail
  • Harmonisation vers le haut des défraiements pour les repas entre le personnel région/Paris ;
  • Prise en charge intégrale des passes Navigo, semaines et mois, pour juillet/Août/septembre ;
  • Recours au télétravail, sans limite de jours, pour tout personnel éligible sur les 2 périodes Olympiques ;

Et ce pour éviter un conflit qui n’aura d’égale que l’ampleur de l’événement !

 Paris, le 18 juin 2024

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Agression d’une journaliste à Caen

 cgt ftv

 

Agression d’une journaliste à Caen

 
 normandie caen
 

Juste après l’annonce des résultats des élections européennes, le dimanche 9 juin, une journaliste du BRI de Caen a été prise violemment à partie lors d’une manifestation spontanée et non encadrée alors qu’elle réalisait quelques plans avec son téléphone.

Les manifestants se sont montrés hostiles à la présence des médias. Notre consœur a eu son sac à main et son téléphone arrachés. En tentant de les retenir, elle s’est blessée au poignet. Elle a pu récupérer ses affaires un peu plus tard.

La CGT apporte son soutien à notre consœur actuellement en arrêt maladie.

La direction de France 3 Normandie a souhaité porter plainte. Sa démarche a été refusée par la police qui ne retient que la plainte des personnes concernées.

La CGT rappelle les préconisations qui s’appliquent lors des manifestations. Les reportages doivent se réaliser à deux, des EPI sont mis à disposition enfin le droit de retrait des salariés peut aussi s’exercer dans des circonstances de tournage qui peuvent sembler difficiles.

La CGT condamne les attaques à l’encontre des journalistes dans l’exercice de leur travail. La liberté de la presse est un droit constitutionnel, dans ces temps troublés il ne peut être remis en cause par qui que ce soit.

Caen, le 17 juin 2024

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Préavis de grève - 20, 22, 27 & 29 juin 2024

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Préavis de grève

20, 22, 27 & 29 juin 2024

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Face à l’extrême droite, le front populaire !

Les élections européennes ont amplifié la crise démocratique avec près de la moitié des citoyen·nes qui ne se sont pas déplacé́·es pour voter et plus d’un tiers des voix qui sont portées sur l’extrême droite.

En choisissant la dissolution, Macron ouvre les portes du pouvoir à la famille Le Pen en espérant se poser une nouvelle fois en recours face au pire, alors qu’il n’a cessé́ de lui faire la courte échelle, en appliquant non seulement au pays une violence sociale sans précédent mais également en reprenant à son compte certaines de leurs idées, notamment avec son ignoble loi « asile et immigration ». Cette manipulation des institutions pour son seul profit politique est inacceptable !

Nouvelle Assemblée Nationale : nous voulons du changement dans nos vies !

Une victoire de l’extrême droite serait une catastrophe pour les salariés·es actif·ves et retraité·es. Cela serait également catastrophique pour la démocratie pour les libertés publiques et pour l’Audiovisuel Public que le RN veut privatiser, et vite ! Le danger n’a jamais été aussi grand pour notre entreprise et ses salariés, il faut en prendre bien conscience.

La poursuite de la politique néolibérale qui est menée depuis vingt ans a été marquée ces dernières années par les reculs de nos salaires ou des droits au travail, des régressions très importantes dont Emmanuel Macron a été le champion sourd et violent. Cette politique a nourri l’extrême droite et sapé en profondeur la confiance envers le système politique.

La liste de ses méfaits est longue : attaques sur les retraites et le chômage ; baisse de nos salaires face à l’inflation ; budgets d’austérité́ sur les services publics ; cadeaux fiscaux aux milliardaires et aux entreprises ;

Nous avons besoin de trouver et de mettre en œuvre des réponses aux problèmes quotidiens qui pourrissent nos vies, à commencer par la question des salaires ! La dissolution de l’Assemblée Nationale doit nous permettre d’élire des député́·es qui portent ces réponses. La mobilisation populaire a poussé́ la gauche à s’unir et à reprendre de nombreuses propositions du mouvement social comme celle d’un audiovisuel public indépendant et bien financé.

La CGT propose aux salarié·es de s’organiser dans tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications :

  • Augmentation immédiate des salaires avec indexation sur les prix.
  • Renforcement de tous les services publics y compris l’Audiovisuel Public avec une taxe affectée afin d’assurer son indépendance, de conforter son organisation et le financement de ses missions à la hauteur des enjeux.
  • Mesures concrètes pour l’égalité́ salariale entre les femmes et les hommes ;
  • Le financement des objectifs d’antenne (y compris les législatives) sans empiéter sur les autres activités et en préservant les conditions de travail des salariés des moyens
  • Des créations de postes sur de nouvelles missions afin de lutter efficacement contre les fake news et pour répondre massivement présent sur le numérique, les plateformes et les réseaux sociaux.
  • Retour à la retraite à 60 ans et départs anticipés pour les métiers pénibles ;
  • Amélioration de l’indemnisation des salarié·es frappé·es par le chômage ;
  • mesures de justice fiscale avec des taxes sur les grandes fortunes et les profits des entreprises

Personne ne nous fera de cadeaux

En plus de la pression populaire pour les élections législatives, les solutions reposent également largement sur notre implication en commençant par nous syndiquer.

Pour arracher ces progrès sociaux, nous devons nous organiser avec nos syndicats pour porter nos revendications et n’exclure aucun mode d’action pour gagner – y compris par la grève.

 

La CGT appelle donc les salariés de France Télévisions à cesser le travail les 20, 22, 27 et 29 juin 2024, à partir de 00h et pour une durée de 24h pour chacune de ses 4 journées de mobilisation, et à rejoindre toutes les manifestations, rassemblements et actions organisées partout sur le territoire.

La CGT appelle les salarié·es à ne pas donner une seule voix à l’extrême droite lors des élections législatives !

Paris, le 14 juin 2024

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France TV et l’Audiovisuel public en danger de mort

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France TV et l’Audiovisuel public en danger de mort

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La perspective catastrophique des extrêmes droites au pouvoir

 

antifascitesIl n’aura pas fallu 24h au Rassemblement National pour clarifier sa position sur l’audiovisuel public après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale : dès lundi matin Sébastien Chenu confirmait sans détour dans la matinale de BFM/RMC l’intention très claire de son parti de privatiser l’Audiovisuel Public.

Alors que la mobilisation des salarié.es concerné.es a envoyé un message d’opposition sans ambigüité au projet de fusion voulu par le gouvernement moribond (projet mécaniquement suspendu par la dissolution), l’extrême droite veut purement et simplement la mort de ce qui apparait comme un contre-pouvoir potentiel à sa politique nauséabonde.

L’audiovisuel public : un bien commun qui fonctionne

Né du projet d’ériger un maximum de barrières au retour au pouvoir de l’extrême droite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Audiovisuel public a été pensé dès l’origine comme un outil d’information, d’éducation et de divertissement populaire à destination de l’ensemble du corps social. Dans un paysage médiatique toujours plus concentré aux mains de quelques grands groupes servant des intérêts privés, il constitue incontestablement aujourd’hui aux yeux de la population un pôle de confiance, dans un contexte fortement marqué par une défiance généralisée. Au fil des années, l’audience et l’influence du service public de l’audiovisuel comme les enquêtes de confiance ont fait la démonstration sans appel de son utilité publique.

Et c’est ce bien commun, nécessaire au fonctionnement démocratique et à disposition de tous les citoyens, que le RN souhaite détruire ! Au-delà des 16300 emplois des entreprises de l’audiovisuel public (plus de 20000 personnes concernées) c’est également l’utilité sociale et démocratique de leurs missions qu’il faut défendre sans concession.

Mobilisation !

D’autre part, les extrêmes droites constituent une véritable imposture sociale et démocratique. En effet, malgré des préoccupations sociales de façade, leurs élus se sont systématiquement opposés par leur vote, à l’Assemblée comme au Parlement européen, à toutes les dispositions visant à améliorer les conditions de vie matérielles des plus pauvres, les conditions de travail, les conditions d’égalité femmes/hommes, la défense des libertés publiques ou des droits fondamentaux à commencer par l’augmentation du SMIC.

La CGT de FTV alerte donc l’ensemble des salarié.es sur la menace que constituerait l’accession des extrêmes droites au pouvoir, qu’il s’agisse de leur liberté éditoriale, de leur emploi ou de la disparition d’un bien commun au service de la démocratie.

La CGT les appelle également à se mobiliser dès à présent, et à participer, partout où ils le peuvent, à toutes les initiatives visant à empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir !

 

Paris, le 13 juin 2024

 

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Austérité salariale Comment bien gérer son budget ?

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Austérité salariale

 

Comment bien gérer son budget ?

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Le 31 mai 2024 la direction s’est fendue d’un communiqué pour le moins étonnant et provocateur.

En effet alors que les salariés ont vu leur pouvoir d’achat baisser de 10% en trois ans, alors que la CGT demande depuis des années des mesures générales dignes de ce nom, alors que les élus, lors des comités salaire, pointent sans grand succès les problèmes des salariés, la direction pense utile de proposer un webinaire intitulé : « vers un meilleur équilibre financier ».

Quel sens de l’à-propos !

Comme le disait l’humoriste Coluche : « Écrivez-nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer. »

Nul doute, qu’en matière de budget et d’économies, la direction a plein de conseils à donner, elle qui lance des tas de projets (restructurations diverses et variées, fusion, holding, etc.) sans en avoir les moyens, en réduisant ses charges (essentiellement en s’attaquant aux effectifs en interne), tout en garantissant 5 ans de financement sur à la production privée (2,5Md€), sans tirer les leçons des surcoûts liés aux contentieux ni à la dégradation de la santé des salariés, etc.

La CGT met en garde la direction sur les effets de sa communication. Il ne faudrait pas que le décalage soit trop criant avec la réalité du quotidien, à l’heure où les efforts importants des salariés sont insuffisamment et inéquitablement récompensés.

Pour que les salariés puissent aller « vers un meilleur équilibre financier » nous proposons une augmentation générale des salaires de 10% effective au 1er janvier 2024, et l’élimination des disparités salariales, notamment en ce qui concerne l’égalité hommes/femmes.

Nos élus sont à la disposition de la direction pour discuter du calendrier de mise en place de ces mesures qu’elle semble presque appeler de ses vœux à travers son communiqué.

Les salariés ont besoin d’un salaire digne, pas de savoir comment gérer leur appauvrissement.

Comme elle l’a fait jusqu’ici, la CGT continuera à défendre coûte que coûte une mesure générale digne de ce nom au moment de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires.

Paris, le 4 juin 2024

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En Macronie, on laisse faire les hommes !

 

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En Macronie,

on laisse faire les hommes !
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Sexisme et misogynie font partie intégrante de la Macronie. Depuis 2017, de multiples exemples ont montré que les hommes du Président savent mieux faire. Le summum a été atteint hier matin avec l’intrusion du Premier Ministre sur un plateau télé, pour prendre la parole à la place de la tête de liste Renaissance aux élections européennes. Invitée du grand oral organisé à la Maison de la Radio et diffusé sur franceinfo, radio et télé, Valérie Hayer s’est vue privée de parole par son chef, qui a saisi le micro sans vergogne. Il s’est impunément accaparé son temps de parole. Mais on est où là !?!

Gabriel Attal fait comme chez lui à la Maison de la Radio. En direct sur franceinfo quelques minutes plus tôt, il déambule d’un studio à l’autre pour diffuser sa bonne parole. Car lui, il sait ce qu’il faut dire aux électeurs, contrairement à sa candidate. Cette séquence de mansplaining décomplexé est scandaleuse à plusieurs égards.

Elle donne une image passéiste et insultante de la femme en politique. Gabriel Attal agit en homme de pouvoir qui considère les femmes politiques comme des potiches. Pour lui, elles sont incapables de faire campagne, de gagner une élection, donc d’exister en politique.

Elle démontre la vision passéiste qu’a un Premier Ministre sur l’Audiovisuel Public, où il se permet de prendre l’antenne sans qu’il y soit convié. Même Charles de Gaulle ou Alain Peyrefitte ne faisaient pas ça du temps de l’ORTF !  Cette situation rend encore plus détestable le projet de fusion de l’Audiovisuel public que veut faire voter ce gouvernement. Les médias publics ne sont pas les organes officiels du gouvernement. Si Attal veut agir comme Poutine, il s’est trompé de pays.

Par ailleurs, on attend la réaction de la direction de l’information de FTV sur la prise de parole sauvage d’un homme politique au cours d’une émission diffusée sur ses antennes. Comment peut-elle rester silencieuse après une telle intrusion ! Après l’organisation de l’injustifiable débat bipolaire entre Attal et Bardella la semaine dernière, elle continue dans sa vassalisation devant le gouvernement. Sur injonction du Premier Ministre, elle avait fait du président du RN l’opposant numéro 1 du gouvernement. Cette direction ignore-t-elle qu’il y a plus de deux candidats dans les élections européennes ?

La CGT dénonce ces pratiques insolente et dégradante. En France, le Premier Ministre n’a aucun passe-droit pour intervenir dans les médias, publics ou privés. Ça parait incroyable de devoir le spécifier en 2024.

 

Paris, le 4 juin 2024

 

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  1. NON à la fusion - Signez la pétition
  2. Comité des salaires 2024 de France 3 Bretagne
  3. LES SALARIES BRETONS MOBILISES POUR L’AUDIOVISUEL PUBLIC
  4. TOUS EN GRÈVE POUR DÉFENDRE L’AUDIOVISUEL PUBLIC !
  5. PRÉAVIS DE GRÈVE INTERSYNDICAL Audiovisuel public en danger
  6. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 du 18 juin 2025 - La casse de la télé régionale en bande organisée
  7. Déclaration CGT au CSE du réseau France 3 du 21 mai 2025 - Dans le réseau régional, le dialogue social face à un mur en parpaings
  8. Réunion extraordinaire du CSE du 28 avril 2025 Les élus assignent la direction en justice
  9. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 du 16 avril 2025
  10. Compte rendu du CSE réseau France 3 des 19 et 20 mars 2025
  11. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 du 19 mars 2025 - A France Télévisions, la lutte des classes a de beaux jours devant elle
  12. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 du19 février 2025 - La fable de la régionalisation en carton-pâte
  13. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 - 21 janvier 2025
  14. Compte rendu du CSE du réseau France 3 20 et 21 novembre 2024
  15. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 20 novembre 2024 - Ici, on ne sait plus où on habite
  16. Liminaire intersyndical CSE France 3 du 18 septembre 2024 - Dialogue social : Passez à l’acte !
  17. Déclaration liminaire solennelle CSE Extraordinaire du 9 septembre 2024
  18. CR CSE Réseau France 3 - 28 et 29 août 2024
  19. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 du 28 août 2024
  20. Compte rendu du CSE du réseau France 3 19 et 20 juin 2024
  21. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 19 juin 2024
  22. Compte rendu du CSE du réseau France 3 - 15-16 et 28 mai 2024
  23. Déclaration de la CGT au CSE du réseau France 3 15 mai 2024
  24. Liminaire CGT au CSE Siège 18 juin 2024 - Lapix qui chante : « Voilà, c’est fini… »
  25. Liminaire CGT CSE Siège du 20 mai 2025 - Touche pas à mon poste !
  26. Liminaire CGT CSE Extraordinaire Siège du 20 mai 2025 - franceinfo TV - Chaîne Premium ?
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  32. Liminaire au CSE Siège 22 mai 2024 - Fluctuat Nec Mergitur
  33. Compte rendu de la CGT au CSE Central du 11 et 12 mars 2025
  34. DÉCLARATION DE LA CGT CSE CENTRAL DU 11 MARS 2025
  35. Compte rendu du CSE central du 4 février 2025
  36. Compte rendu du CSE central 11, 12, 13 et 17 décembre 2024
  37. Déclaration liminaire de la CGT au CSE central du 12 décembre 2024
  38. Déclaration liminaire de la CGT au CSE central d’octobre 2024
  39. Compte rendu du CSE central - 27 et 28 juin 2024
  40. Déclaration liminaire de la CGT  au CSE central de juin 2024
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